Ce soir ainsi que cela est annoncé depuis bientôt 2 ans sur tous les calendriers scolaires de France et de Navarre, les élèves seront en vacances…
Ce soir, mardi 5 juillet, au terme d’une année scolaire chargée, alors que l’Education Nationale et ses Ministres successifs, Najat Vallaud-Belkacem en tête, continueront à se gargariser de l’excellence de notre système éducatif, renforcé et amélioré par la réforme imposée aux familles des rythmes scolaires qui aurait été faite pour permettre à nos enfants d’étudier dans les meilleures conditions avec un maximum d’heures d’apprentissage, nos enfants seront en vacances…
Tous…
Tous sauf ceux qui le sont déjà depuis des semaines…
Tous sauf ceux des collèges qui, pour cause du brevet des 3èmes sont abandonnés dans la nature depuis plusieurs jours déjà…
Parce que l’Education Nationale est incapable d’organiser un examen, qui n’a d’ailleurs plus aucune valeur aujourd’hui et dont le seul intérêt est d’être une première expérience devant une copie, une sorte de baptême du feu, des dizaines de milliers d’élèves de 6ème, 5ème, 4ème qui eux n’ont pas la chance de passer le brevet des collèges sont mis à la porte de leurs établissements plusieurs semaines avant cette date supposée de fin des cours…
Il en est d’ailleurs exactement de même des élèves de 2nde qui se retrouvent, souvent à des dates encore plus précoces, abandonnés hors des lycées, tout comme ceux de 1ère et de terminale qui ont, en ce qui les concerne, au moins la bonne excuse de devoir réviser leur bac chez eux…
En fait, lorsque l’on y regarde mieux, les rythmes scolaires et les dates de vacances scolaires ne s’appliquent véritablement qu’aux élèves des écoles maternelles et élémentaires.
Quelle hypocrisie du système !
Quel sophisme que d’expliquer à longueur de symposiums et de réformes que nos enfants doivent travailler, c’est-à-dire pouvoir bénéficier d’un certain nombre d’heures de cours dispensés par l’État, alors même que celui-ci est purement et simplement incapable de leur offrir des centaines d’heures de cours qui sont perdues chaque année…
Pire, ces élèves se retrouvent abandonnés chez eux, sauf pour ceux qui ont la chance d’avoir des parents plus aisés qui peuvent leur trouver une occupation, qui généralement représente un coût.
En effet aucune structure publique n’est ouverte pour accueillir des enfants sur du temps où ils sont censés être à l’école…
Bel exemple d’égalitarisme Républicain ou l’école de la République ne fait que renforcer les inégalités sociales…
Alors si j’avais, en tant que Maire ou en tant que père, un seul message à faire passer à tous les Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem de France, ce serait tout simplement, plutôt que d’imaginer, à chaque fois que l’un d’entre eux arrive rue Grenelle, une nouvelle réforme aussi inutile que néfaste, de faire en sorte que l’Education Nationale assume simplement son devoir, c’est-à-dire qu’elle à nos enfants des cours jusqu’au dernier jour…