D’âprès la dépèche AFP tombée hier soir (voir ci-dessous), Altis bénéficierait d’une offre de reprise ferme.
J’espère simplement que contrairement aux annponces faites ces derniers mois, celle-ci pourra se concrétiser et surtout assurer la pérénité de cette entreprise essentielle à notre secteur !
CORBEIL-ESSONNES, 25 juin 2010 (AFP) – Une offre ferme d’acquisition de l’usine de composants électroniques Altis Semiconductor, située à cheval sur Corbeil-Essonnes et Le Coudray-Montceaux (Essonne), a été présentée vendredi en comité d’entreprise.Au total, 150 millions d’euros sont ou doivent être mobilisés, ont expliqué le principal investisseur Yazid Sabeg, le maire UMP de Corbeil-Essonnes Jean-Pierre Bechter et le directeur général exécutif d’Altis Jean-Paul Beisson au cours d’une conférence de presse sur le site.Les deux actionnaires principaux d’Altis, IBM et Infineon, ont accepté l’offre, qui doit être soumise pour consultation aux salariés.M. Sabeg, qui est par ailleurs commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, a indiqué avoir investi 40 millions d’euros provenant de ses deniers personnels. Il devient président du conseil d’administration d’Altis. En outre, 30 millions d’euros d’emprunts sécurisés seront réalisés.Sistema, conglomérat russe avec lequel les discussions sont en cours, pourrait investir 20 millions d’euros de capitaux permanents, auxquels un matelas de 50 millions d’euros de la FSI pourrait également être ajouté. Enfin, l’entreprise espère obtenir 10 millions d’euros d’aides de l’Etat.Comme le prévoyait le plan social de juin 2009, contre lequel les employés avaient fait grève pendant une semaine, 400 emplois seront supprimés.Cinquante à cent personnes doivent être réembauchées d’ici 2013, dans des métiers nouveaux pour l’entreprise: marketing, vente et design.Altis Semiconductor compte aujourd’hui 1.300 employés.Le sénateur (UMP), industriel et ancien maire de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault, ne met finalement pas d’argent dans le projet.En 2007, IBM et Infineon avaient annoncé leur intention de se désengager de l’usine d’ici fin 2009.