Un vert ça va, trois verts, bonjours les dégâts !
Hier, Jean-Paul Huchon, 63 ans, Président de la Région Ile-de-France depuis 1998 a mis un terme à un insoutenable suspense comme seul les états majors politiques en ont parfois le secret pour annoncer sa candidature à sa propre succession…
Cherchant à conforter son image de grand père bonhomme, il a justifié sa candidature en indiquant avoir “beaucoup réfléchi, la situation est grave, nous vivons la crise, on perd du travail, des emplois, ici comme ailleurs, j’ai pensé qu’il était de mon devoir, de ma responsabilité, de protéger les Franciliens et de préparer l’avenir avec eux”.
De la à penser qu’il souhaite faire don de sa personne à l’Ile-de-France, il n’y a qu’un pas…
Il indique également vouloir “préparer demain” “avec toute la gauche” et vouloir que l’Ile-de-France soit pour chacun un véritable “bouclier social”, “la région d’une croissance écologique, créatrice d’emplois stables et qualifiés”.
Outre la platitude des lieux communs ainsi juxtaposés et qui ne mérite pas que l’on s’y attarde, je voudrais juste faire remarquer 3 points particulièrement curieux :
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Monsieur Huchon se rendrait-il compte, bientôt un an après qu’elle n’ait démarré que la crise économique frappe notre pays ? Après avoir été absent depuis 12 mois des actions menées pour essayer de soutenir l’économie et donc les emplois, il semble découvrir aujourd’hui qu’il est une nouvelle fois candidat que la région doit prendre toute sa place dans ce combat.
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Monsieur Huchon croit-il sincèrement qu’après 12 ans d’inaction les franciliens pourront croire qu’il fera demain ce qu’il n’a pas fait depuis 1998 !? Que ce soit en faveur de la formation, de la politique de la ville, des transports (ou les seuls crédits débloqués l’on été en faveur de Paris et de son ami Bertrand Delanoë)… le bilan de Monsieur Huchon est dramatiquemnt faible.
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Monsieur Huchon a-t-il été informé que les verts avec qui il dirige la région depuis bientôt 12 ans ne souhaitent pas remettre cela une 3ème fois et feront des listes autonomes derrière Cécile Duflot… Comme quoi, un vert ça va, trois verts, bonjours les dégâts !