Travaux dans les universités franciliennes
Valérie Pécresse, la Ministre de l’Enseignement Supérieur, vient d’annoncer l’engagement de 226 millions d’euros de travaux afin de rénover les universités Paris IV et Paris VII grâce à la signature de deux contrats de partenariat public privé.
Il s’agit d’une très bonne nouvelle, attendue depuis longtemps, pour les étudiants et les enseignants mais aussi pour les entreprises qui réaliseront ces travaux, contribuant ainsi à la mise en œuvre du plan de relance gouvernemental.
Cette annonce qui intervient à un peu plus 6 mois des élections régionales du mois de mars 2010 a eu le don d’énerver les élus socialistes du Conseil Régional d’Ile-de-France, qui a défaut d’avoir fait quoi que ce soit de notable pour les universités franciliennes en 12 ans de mandat trouvent aujourd’hui insupportable que le Gouvernement agisse et poussent même l’hypocrisie jusqu’à donner des leçons sur ce que font les autres et qu’eux n’ont jamais su, pu ou voulu faire.
Ainsi, la première vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France, Marie-Pierre de la Gontrie (PS), ne reculant devant rien, a estimé vendredi 17 juillet dernier que “les rares annonces de Valérie Pécresse sur la rénovation du patrimoine universitaire parisien sont incompréhensibles et désordonnées”.
La critique est facile, mais qu’ont donc fait Madame de la Gontrie et Monsieur Huchon pour les 600.000 étudiants franciliens ?
Cette opération qu’ils critiquent aujourd’hui (et dont le Conseil Régional est d’ailleurs complètement absent comme sur de trop nombreux sujets) parce qu’elle met le doigt sur leur immobilisme permettra, dans des délais raccourcis grâce au choix de la procédure employée, d’offrir à 50.000 étudiants franciliens des conditions de travail plus dignes !
J’espère sincèrement que les élections du mois de mars prochain viendront sanctionner cette passivité coupable de l’actuel exécutif régional et donnera à Valérie Pécresse la possibilité de faire de la région francilienne un véritable partenaire de l’Etat là ou elle se complait actuellement, par idéologie, à développer le ministère de la critique et a bloquer les dynamiques insufflées par le Gouvernement.
