Au cours d’une conférence de presse tenue hier matin depuis son QG de campagne, Valérie Pécresse a répété qu’elle voulait faire « la révolution des transports » dans la région Ile-de-France, en dénonçant l' »indifférence » et la « passivité » du président PS du Conseil Régional Jean-Paul Huchon.
Valérie Pécresse a mis en avant la « grande imposture » de Jean-Paul Huchon, Président de la région depuis 1998 et du syndicat des transports d’Ile-de-France, le STIF, en rappelant que Monsieur Huchon ne peut pas dire qu’il « n’est responsable des transports en Ile-de-France que depuis trois ans » alors qu’il en est responsable « depuis 12 ans ».
« Candidate de la vie quotidienne », elle compte décliner sa « révolution » dans une dizaine d' »engagements », et aller dans les 30 plus grandes gares d’Ile-de-France d’ici la fin de la campagne, pour partager avec les Franciliens « la galère des transports », de qualité de « service », un mot « jamais prononcé par la région », signifiant: « confort, ponctualité, sécurité et priorité aux quatre RER et à la ligne 13 ».
Valérie Pécresse a jugé inacceptable que les « petits gris » continuent de rouler jusqu’en 2016.
Elle compte aussi « parler de la possibilité pour les usagers des bus de demander un arrêt à la demande, à partir de 21 heures », servant notamment à la sécurité des femmes seules et que des tarifs « plus justes », avec le passage de six zones de tarification à deux zones seulement pour le pass Navigo.