Le scrutin Sénatorial qui s’est tenu hier en Essonne a vu l’élection de 3 Sénateurs de gauche contre deux de droite.
En cela, la gauche ne progresse pas contrairement à ce qu’elle est parvenue à faire dans la moitié des départements renouvelables, ce qui, compte tenu du contexte local et national n’est somme toute, pas si mal !
Pour autant, quels enseignements tirer de cette élection.
Des déceptions tout d’abord puisque la liste un nouvel élan pour l’Essonne ne compte pas d’élu et que Laurent Béteille est battu d’une poignée de voix…
Une grande joie aussi avec l’élection de Vincent Delahaye qui sera, j’en suis certain, un Sénateur efficace et dévoué à notre département et au PR.
J’ajoute que l’importance de son score constitue pour lui une marque de reconnaissance de la part des grands électeurs, ce qui fait plaisir à voir.
A gauche, l’élection de Michel Berson fait elle aussi plaisir à voir !
Ce dernier a prouvé que les états majors politiques, les éléphants et autres éléphanteaux n’avaient pas toujours la vérité révélée.
Enfin, je note la faiblesse historique de l’UMP dans notre département qui poursuit sur sa lancée des dernières élections locales.
La liste officielle, pourtant soutenue par tous les Parlementaires et Ministre, actuels ou passés du département (à l’exception notable de Pierre Lasbordes) recule de 65 voix par rapport à 2004 (alors qu’elle espérait une progression de 100 voix) et ne parvient à sauver le siège de Serge Dassault que de 9 voix.
Voilà qui devrait conduire chacun à beaucoup de modestie et à méditer sur le pourquoi de cette désaffection de l’UMP des grands électeurs essonniens de droite pourtant très majoritairement proches de cette formation.
Plutôt que de pointer les divisions en cherchant à leur faire porter à d’autres la responsabilité de cet échec, ne faudrait-il pas mieux se poser la question du pourquoi de ces divisions afin de pouvoir éviter de les renouveller encore et encore ?