Le moins que l’on puisse dire de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, éminente Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale du Gouvernement de François Fillon, c’est que, dans un pays pris dans une crise économique et financière sans précédente depuis les années 30, dans un monde ou le choc des cultures, des intégrismes et des religions rend bien incertain nos lendemains, elle à le don de pointer du doigt les vrais problèmes.
En effet, Madame Bachelot-Narquin, jamais à court d’idée pour faire parler d’elle et montrer sa capacité à bien gérer les dossiers qui lui sont confiés, comme elle le fit lors de son passage inoubliable à l’environnement, en Afrique du Sud en jouant les psy pour une bande de gamins mal élevés, quoi que millionnaires, ou encore en dépensant sans compter les impôts des Français pour acheter des millions de doses de vaccins anti H1N1 qui ne furent jamais utilisés, quoi que la France entière fut prise de panique grâce à la communication de crise exemplaire qu’elle mis en oeuvre, Madame Bachelot-Narquin a décidé qu’il n’était plus possible de continuer à employer le terme de « mademoiselle » !
La Ministre des Solidarités a ainsi demandé à François Fillon, son mentor politique, celui qui coupe les têtes qui lui déplaisent (Rama Yade en est un vivant exemple), de faire disparaitre le terme « Mademoiselle » des documents administratifs au profit du seul « Madame » au nom de l’égalité des sexes.
Madame Bachelot juge en effet « qu’il s’agit là d’une intrusion dans la vie privée puisqu’on demande à la personne de s’identifier comme mariée ou non ».
Ce faisant, elle rejoint les revendications des plus intégristes des mouvements féministes, et fait la preuve de son peu d’intérêt pour la langue Française, son histoire et du fait que les mots ne sont que la traduction d’un passé commun qui, somme toute, fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
La volonté de détruire le socle commun d’une société est quelque chose qui est généralement l’apanage des trotskistes assumés plus que des Ministres de la République…
Il faut croire que la démagogie et la volonté de faire parler de soi peut parfois faire bouger les lignes politiques traditionnelles !
Toujours est-il qu’au delà de ces débats philosophique, la Ministre des Solidarités prouve que, face à la crise que nous traversons et qui mobilise le Président de la République et l’essentiel de son Gouvernement, il est au moins une Ministre qui garde les pieds sur terre et cible les vrais problèmes qui peuvent changer la vie de nos compatriotes.
Enfin, chose qu’elle aime particulièrement, elle prépare quelques centaines de milliers d’euros (pour ne pas dire de millions) de dépenses tout à fait utiles en période de restrictions budgétaires pour faire réimprimer des modèles de formulaires, les modifier, changer les plateformes internet…
Certes ces dépenses ne seront que bien peu de choses face à celles du H1N1, mais que voulez-vous, c’est la crise !
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