Cela fait 8 jours maintenant les usagers de la ligne A du RER sont littéralement pris en otage par la grève qui paralyse cette ligne qui transporte quotidiennement 1 million d’usagers franciliens.
Depuis une semaine, comme à son habitude, Monsieur Huchon ne fait rien, si ce n’est entonner la sempiternelle ritournelle du « c’est pas moi c’est l’autre » et partir en déplacement à Copenhague retrouver son amie, Présidente de la région Poitou Charente, j’ai nommé, l’inénarrable Ségolène Royal…
C’est vrai qu’aller donner des Conseils à Copenhague pour un Président qui en 12 ans est très loin d’avoir fait de la 1ère région de France la 1ère en matière de développement durable était quelque chose d’indispensable !
C’est pour cela que Valérie Pécresse, après avoir rencontré de nombreux usagers du RER A pendant le week-end, a été amenée à dénoncer hier devant autant de désintérêt « la passivité de la région ».
Sur Canal +, Valérie Pécresse a ainsi indiqué que « Les négociations sont, je crois, en bonne voie. Il faut qu’elles aboutissent très vite (…). Le gouvernement a fait une partie du chemin, il a instauré le service minimum qui permet d’avoir un RER sur deux aux heures de pointe ». En revanche, « moi ce qui me choque c’est la passivité de la région (…) La région pourrait travailler à améliorer encore le service minimum, à mettre en place des liaisons de bus en dehors des heures de pointe en lien avec les communes (…). Je crois qu’il faudrait être un peu créatif, sortir un petit peu des cases et s’interroger sur la vie quotidienne des Franciliens ».
Ce débat s’est poursuivi au Conseil Régional, lors de l’examen du vote du budget de la région.
Valérie Pécresse a pu revenir sur ces questions ainsi que sur la hausse de la dette qui cette année remplace les hausses d’impôts des années passées…
Elections oblige, on continue à gager l’avenir, mais on le fait de manière moins visible pour le contribuable/électeur…
Comme à son habitude, le Président Huchon à répondu en cherchant une nouvelle fois à se défausser de toutes ses responsabilités sur l’Etat.
Un peu facile…
Ce qui va bien, c’est moi, ce qui ne va pas, c’est l’autre…
En voilà voila un beau slogan de campagne !