Depuis quelques semaines, il semble que le leader du parti socialiste de l’opposition municipale tente d’instrumentaliser la fédération de parents d’élèves dont il fait partie pour bloquer toute rénovation du groupe scolaire des Myrtilles.
Pour cela, le recours aux peurs et aux craintes que peuvent provoquer le déploiement d’arguments falacieux, non prouvés scientifiquements et ne correspondant à aucune des normes sanitaires en vigueur dans notre pays est devenu incessant.
Il est même allé jusqu’à provoquer des articles de presse sur les inquiétudes supposées des parents d’élèves, qui sont surtout les siennes à l’idée de voir un projet majeur pour notre commune être réalisé par la majorité municipale !
Heureusement, il est a noter que deux des trois fédérations de parents d’élèves representées à l’école des Myrtilles ont des avis bien différents et expriment d’ailleurs dans une information aux parents d’élèves une position construtive, responsable et raisonnée (fichier joint en PDF).
Ces mêmes associations de parents d’élèves (PEEP APE et GPEI) se sont même fendues d’un courrier à la presse afin de dénoncer cette tentative d’instrumentalisation et de récupération policienne de ce dossier par ce monsieur qui confond son mandat d’élu avec son mandat de délégué de parents d’élèves ! (fichier joint en PDF).
Il est évident, à Mennecy comme ailleurs, que des travaux de rénovation, quels qu’ils soient, ne peuvent se faire sans respecter les normes fixées par l’Etat et les autorités sanitaires…
Bien évidemment celles-ci sont intégralement respéctées par la Mairie de Mennecy qui va même bien au delà.
Concernant les champs électriques et magnétiques, qui existent sur le secteur de cette école et d’une grande partie du village Levitt depuis leurs constructions, il y a bientôt 40 ans, sans que cela n’ait entrainé l’apparition de troubles particuliers sur la santé des menneçois, le projet de rénovation permettra même de les réduire !
Paradoxalement, ceux qui souhaitent empêcher ce projet pour des raisons bassements politiciennes et qui préfèreraient concrètement que rien ne se fasse proposent donc, ipso facto, de laisser une école en mauvais état, ne répondant plus aux normes d’accessibilité et de sécurité actuelles et de ne rien faire pour réduire l’intensité des champs électriques qui peuvent y être mesurés !
Il est des sujets sur lesquels l’opposition systématique devrait laisser la place au travail en commun pour l’intérêt des habitants.
Il est triste que certains ne l’aient pas encore compris.
il me semble, en outre, que les parents d’élèves ont été consultés et qu’ils ont voté favorablement et majoritairempent sur le projet?la démocratie ne doit pas être respectée uniquement lorsque cela arrange…
En effet, une consultation des parents d’élèves et des enseignants a été organisée en septembre afin qu’ils puissent voter en faveur de celui des 3 projets architecturaux qui leurs convenait le mieux et c’est à une très large majorité que ce projet a été retenu !C’est ce choix des parents d’élèves qui a été suivi par les élus de la ville pour retenir le projet en jury de concours.Lorsque je vois le dernier torch… pardon, journal de Monsieur Richomme qu’il se plait à y laisser sous entendre de « petits arrangements » dans le choix de l’architecte de l’école, je crois rêver !En outre, je note également qu’il n’hésite pas a incriminer dans son journal un des deux autres architectes qui avait candidaté sans être retenu. En l’espèce, il s’agit de Monsieur Malisan qui est selon lui « connu comme le loup blanc dans le département,souvent gagnant des marchés publics dans les années 1990 ». On est là à la limite de la diffamation (comme souvent avec lui) et au delà des limites de la mauvaise foi.A-t-il oublié que Monsieur Malisan a été cité par la presse comme un des amis de Julien Dray (qui est plutôt de son bord me semble-t-il) ou encore que ce dernier s’est vu attribuer la construction du futur siège de la CCVE !Je ne crois pas l’avoir entendu dire qu’il serait choquant que cet architecte soit retenu pour faire ni plus ni moins que son travail en réalisant la plus grosse opération de la CCVE alors qu’il se plait à jeter doute et calomnie quand ce même architecte n’est que candidat, non retenu, par la ville de Mennecy !Enfin, pour finir, la Mairie en est à plus d’une quinzaines de réunions de travail, que ce soit avec les enseignants, les parents d’élèves, les riverains, pour expliquer, tenir compte des avis des uns et des autres et parfaire ce projet !
Les parents d’élèves n’ont pas été consultés (pour cette école) sur la localisation de l’école. Par contre, c’est vrai qu’ils ont été consultés sur la localisation de l’école de la Verville.Lors des nombreuses réunions, nous avons dit notre préférence pour reconstruire cette école plus loin des lignes. C’est une demande des parents.Des Menneçois se mobilisent et réalisent un sondage pour conaitre l’avis des parents : les premiers résultats indique qu’ils sont largement favorables à une école plus loin des lignes (nous publierons ce sondage).Je me demande d’ailleurs qui est instrumentalisé ? Dire que les résultats des mesures sont rassurantes est une bétise (PEEP/GPEI). Dire que des vrais spécialistes ont des doutes est une réalité (Dr Annie Sasco – Directrice de l’équipe d’épidémiologie pour la prévention du cancer-Inserm, Université Bordeaux-II ou Dr Bernard Asselain Chef du service de biostatistiques du cancer, Institut Curie)Qui croire ?Mr MARTIN – Représentant de Parents d’élèves FCPE
En effet, s’agissant d’une RENOVATION et non d’une RECONSTRUCTION (30 a 50% plus cher) le principe même veut que cela se fasse sûr le bâtiment actuel!!!
Mr Martin, vous répandez la terreur avec des informations que vous manipulez, à dessein.Ce ne sont pas des doutes qui sont émis par les épidémiologistes, mais une hypothèse. Et depuis des années.Face à cette hypothèse, de nombreuses recherches ont été entreprises, sur l’animal et in-vitro, pour trouver une relation de cause à effet entre les champs magnétiques et/ou électriques et des maladies.RIEN n’a été trouvé. Les recherches se poursuivent, c’est le principe de précaution.L’académie de médecine a préconisé de ne pas remettre en question les plafonds réglementaires tant le risque de les choisir mal et inutilement bas est élevé.C’est le vrai risque dans cette affaire.Il est aussi désolant de vous voir, vous qui êtes tout de même plus qu’initié à la physique, faire la confusion entre rayonnement ionisant et champs magnétiques avec un champmètre déguisé en compteur jaeger ou en conceptualisant une sorte de « dose » que personne, dans le monde scientifique, n’a encore inventé.Il y a une réglementation en France, elle est opposable, et nous vous l’opposons, en affirmant que nous la respectons et que nous avons déployé de gros efforts pour bien vérifier que nous la respectons.Cette réglementation a été inspirée par le parlement européen et ses travaux en commission, travaux accomplis par des gens sérieux et compétents. Il n’ont pas joué la valeur des plafonds aux dés!
Bonjour M.Dugoin-Clément,Je suis assez surpris par vos propos. Je pensais d’ailleurs que sur ce sujet comme sur un autre, vous choisiriez de ne point entrer dans la publicité. Mais étant attaqué à titre personnel, je pense qu’il est utile que j’apporte ma version des faits.Ce qui me choque dans le projet que vous menez c’est la désinformation. Alors certes, il est loisible de trouver dans l’oeil d’un opposant politique, les torts qui sont les siens (et réciproquement). Dans le cas présent, et m’étant tenu informé de la façon de travailler de votre adjoint sur le sujet, je ne partage guère votre diagnostic.Tout d’abord celui-ci n’instruit qu’à décharge, ne prenant en aucun cas au sérieux les questions formulées par notre fédération, en relai de l’inquiétude de plusieurs parents. Ce qui est étonnant, c’est que le législateur lui se pose clairement la question : dans la loi SRU de 2001, dans ses travaux en commission parlementaire, dans la directive européenne du mois d’avril 2009 recommandant d’abaisser les seuils d’exposition au sein de l’Union Européenne sur le sujet. C’est aussi surprenant que plusieurs personnalités du secteur médical proposent un seuil drastiquement inférieur à celui réglementaire opposable. Mais de ceci, M.Féret n’en a cure : le seuil des 100 µT n’est pas atteint, et peu importe que celui-ci ne puisse l’être en aucun point d’aucune ligne THT en France (données RTE). Encore faut-il comprendre que ce seuil se veut une exposition instantanée, et non prolongée.Ensuite, et pour éclairer le débat, il relaie / photocopie volontiers les tracts PEEP et GPI, et de concert avec la directrice du primaire refuse la distribution de nos bulletins d’information auprès des parents d’élèves. Vous avez donc beau jeu que d’énoncer une démarche constructive et responsable de leur part. Il est effectivement bien plus facile de s’aligner sur l’opinion dominante, que de défendre ses convictions (et je ne parle pas de politique dans le cas présent).Sincèrement, en tant que parent d’élèves, cette démarche me surprend. Je pensais qu’il nous serait possible de dialoguer sur le sujet afin d’avancer de concert, sans forcément partager le même point de vue, mais sans pour autant se vautrer dans la fange.Il ne s’agit pas par ailleurs d’énoncer une longue litanie de réunions tenues, et pour la plupart ce que les propos avancés aujourd’hui soient nécessairement ceux prononcés alors. Vous évoquez à cet égard la RENOVATION, mais plusieurs de vos éléments de communication d’alors témoignent d’un projet de RECONSTRUCTION. D’autres associations Menneçoises qu’on ne peut accuser d’alignement sur M.Richomme, réclament la même chose que nous-mêmes : une reconstruction, vous n’en faites pas état : pourquoi cela ?De plus, les conditions de réalisation des travaux sont abracadabrantes. Je peux comprendre que la prise en compte des lignes THT vous passe par dessus la tête, mais sérieusement faire côtoyer des élèves avec le chantier, il fallait y penser. A ce titre permettez moi de vous éclairer : C’est aussi pour cela que nous proposons une reconstruction.Enfin le summum réside dans le fait que vous avez donné consigne à vos services afin que les parents des Myrtilles ne puissent changer leurs enfants d’école pendant ceux-ci, histoire qu’il n’y ait aucune fermeture de classe (au profit d’autres). Ce qui conduit en catimini plusieurs personnes à se renseigner sur les capacités d’accueil pour les enfants auprès d’autres communes / institutions privées. Or vous savez pertinemment qu’avec la fin de la carte scolaire, les frais correspondants seront de toute façon répercutés sur le budget communal…Pour conclure, j’aime beaucoup votre dernière phrase : « Il est des sujets sur lesquels l’opposition systématique devrait laisser la place au travail en commun pour l’intérêt des habitants.» Quel dommage que vous ne l’appliquiez guère dans le cas présent. Il n’est pas trop tard cependant.Cordialement,S.FORTHOMME Représentant Parent d’élèves FCPE Ecole des Myrtilles
Mr Richomme a fait la promotion de Paradiform sur son blog le 18 janvier.C’est une salle de gym à Fontenay le Vicomte. Elle est à 112 m de la ligne 400.000VIl n’a pas l’air de s’en offusquer. Mr Forthomme, vous devriez lui demander de vous rassurer.Il n’y a pas de consignes pour empécher les parents de changer d’école. Il y a des secteurs définis par la ville et approuvés par l’inspection académique. L’inspection académique est en effet comptable des ressources de l’Education Nationale affectées à chaque école, et il s’agit d’éviter de provoquer des fermeture ou des ouvertures en manipulant les effectifs de chaque école.Le phasage du chantier a été encore discuté, tant avec les représentants des parents d’élèves qui contribuent aux discussions, qu’avec la directrice de l’école éléemntaire. Un nouveau schéma qui mettrait toute l’école élémentaire dans les locaux temporaires a été proposé, il est soumis maintenant au SDIS – on changerait de classe d’ERP – puis doit faire l’objet d’une évaluation financière.L’organisation des déménagements a aussi été revue, ainsi que celle du stockage du matériel inutilisé pendant les phases 2 et 3, puisque les zones en chantier sont agrandies et ne permettent plus de stocker ce matériel dans l’école.
Bonjour Monsieur,Je reprends simplement vos propos : « Ensuite, et pour éclairer le débat, il relaie / photocopie volontiers les tracts PEEP et GPI, et de concert avec la directrice du primaire refuse la distribution de nos bulletins d’information auprès des parents d’élèves ».Je découvre par hasard que vous vous permettez de m’attribuer des décisions, qui, pour votre gouverne, ne sont que celles autorisées par des textes de lois en ce qui concerne la diffusion d’informations dans les écoles par l’intermédiaire des cahiers des élèves.Dans notre école, il n’y a pas de parents élus sur une liste FCPE, seules les fédérations du GPI et la PEEP ont une liste de représentants.Par conséquent il n’y a aucun refus de ma part, ni « de concert », comme vous le dites, avec la commune pour ne pas diffuser des informations…mais un respect des lois en vigueur.Je n’ai pas la chance de vous connaître physiquement,je ne vous permets pas de m’attribuer ce genre de position, je ne fais que mon travail et je vous demande de le respecter…et si tant est que cela vous ai dérangé, je suis à votre à disposition pour vous expliquer le fonctionnement. »La Directrice »
Pourquoi faire prendre à nos enfants des risques inutiles ? Les parents souhaitent la reconstruction de l’école loin des lignes électriques. Trop cher leur répond-on. La société actuelle repose sur la productivité et l’argent. Or, la santé, surtout celle de nos enfants, n’a pas de prix.Ceux qui ont choisi la rénovation plutôt que la reconstruction de l’école ont-ils scolarisé leurs enfants à l’école des Myrtilles ? Ont-ils été visité un service de cancérologie dans un hôpital d’enfants ?Quand il s’agit de confier la restauration des crèches à une société industrielle qui sert à des bouts de choux de 2 ans hamburger frites éclair au chocolat ou cassoulet café liégeois dans un même repas, ce n’est déjà pas terrible ; mais exposer de tous petits enfants à des ondes éléctromagnétiques, c’est encore pire. Il n’y a pas de décret sur le sujet, mais cela ne nous empêche normalement pas de réfléchir, d’écouter un peu les spécialistes, et de faire au mieux pour la santé des enfants de notre ville.
Tout simplement parce que tous les rapports sérieux, qu’ils soient français ou européens ne font état d’aucun risque.Parce que cette école existe là depuis 35 ans sans qu’aucun effet sur la santé des enfants qui y ont été scolarisés, des enseignants qui y travaillent ou des riverains n’ont pu être remarqués.Il n’existe pas plus de maladies graves ou de cancer à Mennecy quartier des Myrtilles qu’ailleurs en France !Au cas particulier, le projet de rénovation respecte toutes les règles sanitaires et a donc été validé par les services de l’Etat qui y ont porté un regard particulièrement attentif, puisqu’ils avait été saisi de ce sujet par tous ceux qui cherchent à bloquer le fonctionnement de cette ville en affolant les gens.Ensuite, que certains irresponsables s’amusent, pour des raisons de toute petite politique à chercher à affoler une population, c’est un fait, je le déplore…Peut être aurait été plus simple de ne rien faire, de laisser cette école dans son état de délabrement actuel, en tout cas, personne n’aurait rien trouvé à redire !C’est cela qui aurait été scandaleux et ce n’est pas notre choix.
Merci pour votre réponse immédiate. J’espère simplement que vous avez raison et que l’avenir le prouvera en laissant nos enfants en bonne santé.Il est évident qu’il est préférable de rénover l’école que de la laisser en l’état mais là n’est pas le débat. Au moins, les enfants et encadrants ne marcheront plus sur de l’amiante dont on sait maintenant qu’elle est néfaste pour la santé…