Dans le cadre de mon mandat de Conseiller Régional, et plus particulièrement en tant que membre de la commission en charge de ces questions (Environnement et Aménagement du Territoire), je suis intervenu au nom du groupe UDI au sujet du rapport présenté lors de cette séance plénière des 17 et 18 novembre 2016 sur les observation définitives de la CRC à propos de IAU-IDF.
Rapport CR 215-16 Rapport d’observations définitives de la CRC sur l’Institut d’Aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF)
« Madame la Présidente,
Madame la Vice-Présidente,
Voici deux mois nous votions dans cet hémicycle la fin du subventionnement par notre conseil régional de l’Atelier parisien d’urbanisme, l’APUR, pour privilégier notre collaboration avec l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, seul organisme structure de ce type à disposer en France d’une compétence régionale et dès lors partenaire naturel de la région.
Aujourd’hui, c’est donc, et on ne peut que s’en féliciter, la Chambre régionale des comptes qui vient, à travers son rapport, souligner le bien-fondé de cette décision. En effet, si je tiens à saluer la célérité avec laquelle la direction de l’IAU s’est conformée à certaines des recommandations émises par la Chambre, notamment en ce qui concerne la séparation opérationnelle des autorités chargées de l’exécution du budget et du maniement des disponibilités, le véritable sujet demeure bien celui de la rivalité, le mot est bien celui des dirigeants de ces deux instituts eux-mêmes, qui oppose parfois l’IAU à son homologue parisien. Rivalité qui était donc jusqu’à peu entretenue par notre propre conseil régional à travers une subvention versée à chacun de ces deux instituts.
Si la volonté de la Ville de Paris de disposer de sa propre structure pour réaliser études et recherches en matière d’aménagement et d’urbanisme est compréhensible, ce dualisme se doit néanmoins de nous interpeller à l’heure où du fait de la raréfaction de nos ressources, chaque euro dépensé par notre collectivité se doit plus que jamais d’être un euro utile pour les Franciliens.
De cette rivalité il nous appartient donc de faire une complémentarité, à cet égard, le principal enjeu des mois qui viennent sera bien celui de réunir, comme l’indiquait déjà le rapport que nous avons adopté voici deux mois, les conditions d’une meilleure coopération entre ces deux structures, car au-delà des seuls éléments financiers, il en va de la qualité du service rendu par ces organismes, et dès lors aussi de l’efficacité de l’action publique elle-même.
Je vous remercie ».