Non, non, non, je ne vais pas vous parler de cet excellent film du début des années 80 avec Jean Poiré, Michel Piccoli ou encore Daniel Auteuil à ses débuts. Dans ce film le patron d’une PME invite ses cadres à venir passer un week-end dans sa résidence de campagne pour essayer de déterminer ceux qui lui coutent trop cher et qu’il va donc devoir licencier.
C’est plutôt la polémique liée à la prise de fonction d’Henri Proglio à la direction d’EDF et notamment celles liées à son niveau de rémunération et à son cumul de fonctions avec celles qu’il continuera à exercer à Véolia qui m’a, comme beaucoup, un interpellé.
Aussi, c’est avec intérêt que j’ai vu dans le Parisien du vendredi 22 janvier dernier un tableau des principales rémunérations des grands patrons, des sportifs et des chanteurs français.
Cela a de quoi laisser rêveur dans la mesure ou les chiffres qui y sont évoqués ne correspondent plus à aucune réalité pour chacun d’entre nous.
A la limite, ils feraient même passer Henri Proglio pour quelqu’un de « mal payé », par rapport à certains de ses collègues, à des chanteurs longtemps expatriés ou encore à des footballeurs qui jouent avec leurs mains autant qu’avec leurs pieds.
Je vous laisse juger.
Le parisien du 22 janvier 2010
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C’est dommage de confondre salaire et revenu.Bernard Arnault n’a surement pas un salaire de 16,8 M€, mais des dividendes ou des plus values de ventes de ses biens.Un footballeur a un salaire, mais aussi et surtout des revenus tels que des royalties en vendant son image.Un artiste vend aussi l’accès à son oeuvre, ce n’est pas un salaireLa différence entre les salaires des gens ordinaires et les gros revenus de ces personnes, c’est le risque.Un gros revenu prend le risque de perdre tous ses revenus, mais en revanche, il est aussi exposé au risque de gagner beaucoup. Les 2 risques ont la même proportion.Dans notre société actuelle, les salariés prennent aussi le risque de tout perdre, mais leur statut les écarte avec certitude du risque de devenir riche. Ce n’est pas juste, ce risque devrait être comparable à celui de tout perdre, comme pour les grands patrons.Ou alors, le risque de tout perdre devrait etre aussi réduit que celui de tout gagner, comme pour les grands patrons, aussi.C’est ici l’origine du malaise actuel. Notre société pousse le citoyen à s’exposer à toujours plus de risques, risque de perdre son salaire, ses indemnités, risque de ne plus pouvoir payer le loyer ou les mensualités des emprunts, sans qu’il y a un enjeu, même modeste.Et ce risque pour Mr tout le monde est complètement subi, il n’y a pratiquement aucun moyen, à part d’être fonctionnaire, de choisir son ampleur.
« Poiret », Jean – Philippe…
1000 excuses, heureusement que tu as rectifié !
« Que les gros salaires lèvent le doigt », que « l’ouverture » soit sans tout les domaines… Qu’un gros patron est un salaire, c’est « normal », mais il faut tout de même en fixer des limites…Main d’œuvre pas chère à l’autre bout du monde: « moins de deux Euros par jour ».Dire qu’il y a des gens qui « travail » avec un salaire qui est tout sauf un « salaire ». Les réformes il faut en faire dans tout les domaines, faut-il encore le vouloir et l’accepter. On montre souvent la « différence » et on nous parle de « tolérance », il faudrait que cette dernière soit « généraliser »… Certains travaillerons toute leur vie pour tenter de parvenir à quelque chose, qu’ils aient des « bagages » ou non, bien des personnes n’auront JAMAIS le moindre million sur leur compte en banque…. On nous fait payer notre carte bancaire et divers « frais de fonctionnement »???? L’argent des « autres » font vivre les banques et les « enrichissent » eux et leurs traiders… Tout travail mérite salaire, c’est vrai, ceci dit, on sait aussi tout mettre en œuvre pour vous démotiver…La démocratie c’est respecter les choix des uns et des autres, leur « différences »… Mais il faut savoir aussi fixer des limites, que ces dernières soient faite de façon judicieuse et dénué de tout intérêt « personnel ». Des choses comme ADOPI naissent, comme les radars fleurissent les routes, parce que bien des personnes ne savent pas se fixer des limites…AVATARD, coût: « 500 millions », déjà plus d’un milliard de bénéfice… La « culture » devrait être accessible a tous… Evidement que tout les artistes et tout les films ne font pas tous aussi fort. Je respect les artistes (et les sportifs), mais il faut voir les choses en face, certaines personnes sont millionnaire et ne sont pas plus intelligent que Monsieur et Madame « tout le monde », ne travail pas toujours plus que « certaines personnes ». La vérité c’est de savoir si on est prêt a « entendre » se qui peut être « dérangeant » pour certains… Moi, vous voulez que je vous dise, je n’aimerai pas avoir la place d’un « Président »…
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