Il est particulièrement amusant, pour ne pas dire plus, de constater à quel point Le Président de la République, probable futur candidat de l’UMP fait actuellement dans le rétropédalage face à Jean-Louis Borloo.
Après des mois de guerre larvée de la « puissante » UMP face au « petit » PR, de menaces plus ou moins voilées, d’accusations sur le thème du diviseur qui ferait passer la gauche, de pressions sur ses proches, de tentives d’étranglement financier du Parti Radical pour empêcher son ancien Ministre de se présenter, Nicolas sarkozy et l’UMP se rendent enfin compte de leur profonde erreur.
En effet, le retrait de Jean-Louis Borloo n’a non seulement pas profité, que ce soit en terme de côte de sympathie ou d’intentions de votes, à un président au discours qui n’a fait que se droitiser depuis 2 ans, mais il offre par contre un boulevard à un François Bayrou dont personne ne sait si il appellera à voter pour la droite ou la gauche (si il est éliminé au 1er tour ce qui n’est pas un fait acquit).
C’est ainsi que depuis quelques jours, le Parti Radical et son leader semblent enfin écoutés, ce dont je me réjouis pour peu que cela aille au delà des faux semblants.
Sur ce sujet, je vous laisse parcourir la dépêche suivante qui est particulièrement intéressante mais auparavent, juste pour la mettre en perspective je rappele quand même que le Parti Radical est actuellement contraint d’ester en justice pour récupérer les sommes très importantes que l’UMP de Jean-François Copé (qui trouve aujourd’hui toutes les vertues à notre parti), lui doit et refuse pourtant de lui verser depuis avril dernier…
L’Elysée et l’UMP veulent jouer la carte Borloo, notamment face à Bayrou
Par Frédéric DUMOULIN
PARIS, 18 janvier 2012 (AFP) – L’Elysée et l’UMP semblent désormais déterminés à jouer la carte Jean-Louis Borloo, face aux inquiétudes sur le chômage et à la poussée de François Bayrou dans les sondages, après avoir pourtant tout fait à l’automne pour qu’il renonce à être candidat à l’Elysée.
« Je souhaite que Jean-Louis Borloo soit le plus engagé possible au côté de Nicolas Sarkozy, de même que je suis, à titre personnel, très soucieux que nous puissions avoir toujours les meilleures relations avec nos amis radicaux », après la rupture du printemps dernier, a souligné mercredi le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé.
L’ancien numéro deux du gouvernement, qui avait failli décrocher Matignon à l’automne 2010 pour mettre en place le « virage social » qu’il préconisait, a de fait effectué un retour remarqué sur le devant de la scène politique en ce début d’année après avoir quasiment disparu des radars médiatiques au lendemain de son abandon de la course à la présidentielle.
Il a été remis en selle à l’occasion de la préparation du sommet social de mercredi. Le président Nicolas Sarkozy l’a directement consulté et Jean-Louis Borloo, même s’il est bien décidé à ne pas être instrumentalisé, a consulté la semaine dernière les partenaires sociaux en compagnie de l’ancien président UMP du Sénat, Gérard Larcher.
« C’est vrai, aujourd’hui, on sent une vraie borloomania chez les députés UMP, où c’est un peu le sauve qui peut dans la perspective des législatives », résume un proche.
« L’ambiance, c’est: « on a raté le coche du tournant social à l’automne 2010 et comment on fait pour rattraper le coup aujourd’hui sans que ça fasse trop électoraliste ? » Sarkozy lui-même pleure de ne pas avoir fait ce virage social il y a un an », ajoute-t-on.
Dans la majorité, où certains craignent que le chef de l’Etat puisse chuter à la présidentielle principalement en raison de son bilan sur le front social et le chômage, on veut croire que la « marque Borloo » peut influer positivement sur le scrutin.
« Nous, on peut contrer Bayrou », dit-on chez Borloo.
« Borloo entend jouer une partition dans cette campagne. Son retour dans le jeu, c’est un atout majeur car la majorité présidentielle ne peut gagner que si elle est équilibrée: il faut la cohésion sociale et la justice fiscale et pas seulement le spectre « du sang et des larmes » à la Fillon et le volet républicain », admet auprès de l’AFP le secrétaire adjoint de l’UMP, Marc-Philippe Daubresse, proche de l’ancien ministre de l’Ecologie.
Par ailleurs, certains se demandent à l’UMP si l’Elysée a adopté la bonne stratégie en voulant à tout prix « débrancher » M. Borloo de la course présidentielle et à n’envisager comme seule candidature centriste « acceptable », celle de François Bayrou, censée affaiblir le PS.
Le fait est qu’à trois mois du premier tour de la présidentielle, le candidat du MoDem a le vent en poupe dans les sondages où il oscille, ces dernières semaines, entre 11 et 15%.
« Pourquoi nous avoir harcelés pendant six mois alors que nous, on peut contrer Bayrou ? Il fallait nous laisser faire », souligne-t-on au Parti radical.
A l’UMP, M. Daubresse ne dit pas vraiment autre chose: « Bayrou fera un score significatif parce qu’on n’a pas laissé Borloo prendre l’espace du centre dans la campagne alors que lui, on est sûr qu’il n’ira pas soutenir François Hollande au second tour… ».
L’intéressé, lui, s’amuse, de voir qu’il est « manifestement » davantage entendu par la majorité. A-t-il réintégré pour autant la majorité ? « Je donne mon avis à tout le monde », dont « le gouvernement en exercice. Point final », a-t-il dit sur RTL. « J’ai dit que j’étais libre. Pour le reste, j’en parlerai plus tard », souligne M. Borloo.
Niet…Mon cher et adoré Sarko ne drague pas les hommes, n’avez-vous pas remarqué la magnifique épouse qu’il a, Monsieur le Maire ?
Par contre chez nous à l’Ump, nous sommes depuis très longtemps des petits opportunistes plus ou moins visionnaires, en essayant dans la mesure de nos possibilités, d’attraper dans nos filets,à l’image de la politique politicienne qui a cours chez nous, les futurs pontes politiques qui peuvent représenter un danger,en cela notre cher et adoré J.Louis Borloo sait déjà, qu’il sera un futur ministre important du 2 è mandat de mon archange politique préféré…s’il est élu…hum,hum ?