Dans le dernier tract dont il a gratifié nos boites aux lettres qui ne lui avaient pourtant rien fait, Monsieur Richomme, chef de file de la « gauche honteuse » à Mennecy n’y va pas avec le dos de la cuillère !
S’attaquant cette fois à la communication et à la politique culturelle de la ville, il entend appuyer sa thèse sur des chiffres « ahurissants » et, tel un joueur de scrabble, il cherche à placer des mots qui « comptent double » voir plus !
Deux exemples, pour illustrer cette culture du mensonge qui pousse notre candidat socialiste à dénoncer des inflations aussi galopantes qu’imaginaires des dépenses :
Le supplément illustré au bulletin Mennecy Actu N° 18 du mois de janvier aurait d’après lui coûté « environ 15 000€ » ! Le moins qu’on puisse dire c’est que sa conception de «l’environ » est large et généreuse puisque le document en question a coûté, facture à l’appui, 9 754€ soit 35% de moins !
Quant à l’évènement culturel de niveau national « Mennecy Métal Fest », Monsieur Richomme écrit sans rire qu’elle aurait coûté « plus de 400 000€ » à la ville !
Excusez du peu !
Outre que le montant de la dépense est très loin d’atteindre une telle somme, le candidat socialiste sans étiquette, aussi fâché avec l’économie que ses mentors du gouvernement « oublie » totalement de prendre en compte les recettes réalisées à l’occasion de cette manifestation, dont le coût réel pour la collectivité n’a pas atteint la moitié du montant annoncé !
Alors, fâché avec les chiffres, Monsieur Richomme ?
Ou, plus perfidement, engagé dans une entreprise de désinformation ?
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » disait Voltaire.
Mais les chiffres sont têtus et vérifiables !
Avec un candidat qui sait aussi bien compter, les menneçoises et les menneçois peuvent se faire du souci pour les prochains budgets, si d’aventure il parvenait à ses fins.
La gestion d’une commune n’est pas un jeu de société et les dépenses comme les recettes ne se paient pas avec des billets de Monopoly !
« Ce qui est excessif est insignifiant », disait Talleyrand. Gageons que les électeurs auront la sagesse de s’en souvenir lors des échéances prochaines.