Même si cela a pu être expliqué au travers de nombreuses publications de la ville et de la CCVE, au fur et à mesure des étapes, il m’a paru important de vous faire ici un très rapide, sommaire (et donc non forcément parfaitement exhaustif) point sur l’état d’avancement de la réouverture du centre nautique départemental Maurice Herzog de Mennecy tant cette question m’a été régulièrement posée ces dernières semaines.
En effet cette structure avait été fermée par le conseil général socialiste en janvier 2008.
Il ne souhaitait pas faire les travaux de sécurité nécessaires à la poursuite des activités et souhaitait surtout ne plus continuer à supporter le million d’euros de déficit généré annuellement par cet équipement accueillant plus de 300 000 personnes par an.
Suite à cela, après de longues négociations, la communauté de communes du Val d’Essonne a accepté de reprendre cet équipement au conseil général.
Pour cela il a fallu tout d’abord modifier ses statuts, s’assurer que les désordres annoncés par le conseil général n’étaient ni sous estimés ni surestimés et également lancer les études de nature à déterminer quel équipement souhaitait avoir à reconstruire/rénover et donc à gérer la CCVE.
Cela a finalement abouti à un projet conservant le grand bassin de 50 m, agrandissant le bassin d’apprentissage et transformant le bassin annexe en espace SPA – bien être, le tout pour un coup de objectif travaux d’environ 15 millions d’euros hors-taxes.
Du temps a également été nécessaire afin d’obtenir des subventions de l’État, de la région et du département, subventions qui s’élèvent aujourd’hui à 11,5 millions d’euros environ et sont garanties.
Une fois l’ensemble de ce parcours du combattant franchi, c’est-à-dire début 2013 la CCVE a lancé une première procédure de DSP (délégation de service public) afin de désigner un groupement chargé de porter les travaux et de gérer l’exploitation de la piscine.
Cette première procédure a été déclarée sans suite au mois de mai 2014, une seule entreprise ayant répondu sur la base de tarifs prohibitifs et avec une offre ne correspondant pas exactement au cahier des charges, donc susceptible de générer des recours si elle avait été attribuée.
Une nouvelle procédure de délégation de service public incluant en option la possibilité de créer une fosse de plongée a été lancé en décembre 2014.
Cette procédure d’appel d’offres est désormais lancée et devrait permettre à la CCVE de désigner pour la fin de l’année un groupement qui, si les calendriers sont tenus, déposera son permis de construire début 2016, permettant ainsi d’espérer un démarrage de travaux en milieu d’année 2016 une réouvert au terme d’une période de travaux estimée entre 18 à 24 mois (mais qui fera l’objet des offres remises par les groupement d’entreprises à la CCVE).
Bonjour monsieur le maire
Je suis content comme de nombreux mennecois de lire ces bonnes nouvelles !
Mais c’est quoi l’impact fiscal pour les mennecois de la réouverture de notre piscine?
Je n’ai trouvé aucune information sur le sujet hors je serais surpris que l’exploitation de la piscine n’ai pas d’impact sur nos impôts locaux.
Merci ne nous tenir tous les mennecois parfaitement informés.
Cdlt
Carlos Albino
Il s’agit d’une excellente question.
Ce projet étant porté par la CCVE et non pas par la ville il est sans incidence financière directe pour la commune et donc pour les habitants de Mennecy
Pour autant il a un coût réel qui est porté en investissement par la CCVE grâce a des taux de subvention extrêmement important.
La véritable question est celle du coût en fonctionnement de cet équipement qui coûtait près de 1 million d’euros par an au département.
C’est pour en réduire le coût que la piscine n’a pas été repris tel quel par la CCVE et que le second bassin n’est pas conservé est remplacé par un espace spa bien-être qui coûte moins cher à faire fonctionner et au contraire ramène des recettes.
L’objectif financier est d’arriver à un déficit annuel de l’ordre de 400 000 € qui sera porté par l’intercommunalité c’est-à-dire 21 communes content prêt de 60 000 habitants. Il est évident que la seule ville de Mitzi surtout avec la baisse des dotations n’aurait pas été amené à pouvoir supporter un tel effort financier.
La CCVE par contre, notamment grâce à ses zones de développement économique dont montvrain 2 est un rouage essentiel peux porter cette équipement structurant pour l’ensemble de notre bassin de vie