A la mi journée, la participation était faible à Corbeil-Essonnes pour cette 3ème élection municipale en trois ans, en recul de 30 % par rapport à 2009 et de presque 50 % par rapport au vote général de mars 2008.
Pas véritablement étonnant au vu du climat dans lequel se déroule cette énième élection, mais qui aura probablement pour conséquence que, quel que soient lesrésultats ce soir, un second tour sera nécessaire dimanche prochain pour départager les candidats.
En effet, pour être élue au 1er tour, il ne suffit pas de faire plus de 50 % des suffrages exprimés, mais il faut aussi réunir au moins 25 % inscrits.
Autrement dit, il faudrait par exemple, avec une participation de 40 %, qu’un liste réalise ples de 60 % des suffrages exprimés pour être élue…
Faible mobilisation à la mi-journée pour le premier tour des municipales à Corbeil-EssonnesEVRY, 5 décembre 2010 (AFP) – Le taux de participation au premier tour des élections municipales partielles à Corbeil-Essonnes atteignait 12,63% Ã 12h00, a indiqué la préfecture de l’Essonne à l’AFP, alors que les habitants sont appelés à élire leur maire pour la troisième fois en trois ans.En 2009, ce taux de participation était de 19,39% à la même heure, et en 2008, il atteignait 23,23%, selon des données fournies par la préfecture.Aucun incident n’était signalé dimanche à la mi-journée, a-t-on précisé.Le précédent scrutin, en octobre 2009, avait vu la victoire de Jean-Pierre Bechter (UMP), successeur désigné de l’avionneur Serge Dassault, resté maire de Corbeil-Essonnes entre 1995 et 2009.Mais ces élections avaient été annulées le 22 septembre dernier par le Conseil d’Etat au motif que le nom de Serge Dassault apparaissait sur les bulletins de vote de Jean-Pierre Bechter et que cela était « de nature à semer le doute ».Les municipales de mars 2008 avaient également été invalidées en juin 2009 par le Conseil d’Etat qui reprochait à Serge Dassault, alors candidat, des « dons d’argent » auprès de plusieurs électeurs. Le séateur avait été déclaré inéligible pour un an, tout comme son adversaire Bruno Piriou (PCF) pour invalidation de ses comptes de campagne.C’est dans ce contexte chaotique que s’opposent dimanche Jean-Pierre Bechter, Bruno Piriou, qui conduit une liste de gauche unie, ainsi que Jean-François Bayle (SE), ancien adjoint de Serge Dassault à la mairie et qui entend « mettre fin à la guerre froide (entre MM. Dassault et Piriou, ndlr) à Corbeil-Essonnes ».