Quelques jours après le décès de Claude Chabrol, un nouveau réalisateur producteur français est né ! Besson et Jeunet n’ont qu’à bien se tenir, Jean-Marie, nous voilà !!!
Jean-Marie Le Pen, JMLP pour les groupies de ce monstre sacré du cinéma naissant déclarait en effet : « Alain Delon me parait avoir, physiquement et mentalement, probablement le plus de facilités à m’interpréter (dans un rôle au cinéma) ».
Dommage que JMLP n’ait pas précisé si il pensait plutôt au Delon incarnant un mafieux, un assassin ou encore un Casanova sur le retour.
Moins amusant, mais inévitable cette semaine, les échanges musclés entre notre Président et l’Union Européenne à propos des Roms dont je ne sais pas si ils sont la principale cause d »insécurité en France, mais dont je suis désormais sûr qu’ils sont le sujet préféré des médias et des politiques en mal de polémiques…
Ainsi, dans un 1er temps, la Commissaire Européenne Viviane Reding menaçait la France de poursuites en justice pour non respect de la législation de l’Union européenne : « J’ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre juste parce qu’elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale ».
L’image est forte et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a eu le don d’énerver notre Président qui s’est dit scandalisé par ces propos affirmant qu’il serait « très heureux si le Luxembourg (le pays de Mme Reding) pouvait aussi accueillir quelques Roms ».
Ces propos de Nicolas Sarkozy ont aussitôt été jugés « malveillants » par le Ministre Luxembourgeois des Affaires Etrangères, Jean Asselborn.
Depuis, tout le monde cherche à faire baisser la pression sans pour autant donner l’impression de baisser son pantalon en rase campagne…
Bilan de tout cela, une polémique dévastatrice pour l’union européenne et qui a déjà dû faire gagner de nombreuses voix aux partis eurosceptiques, au 1er rang desquels celui de notre nouveau maitre du 7ème art, JMPL !
La conclusion de tout cela, elle a été faite dimanche, quelques heures avant que cette polémique n’explose par Alain Juppé qui estimait que « La popularité du Président de la République et celle du Premier Ministre ne sont pas très élevées (…) si l’on votait demain, l’élection serait extrêmement difficile ».
Selon lui, « pour remonter la pente, il faut un changement de méthode. Le Président de la République ne peut pas monter au créneau sur tous les sujets. Il faut que le Gouvernement et les Ministres assurent ce rôle, même si les choix essentiels reviennent au chef de l’État. (…) La sécurité, c’est important mais ce n’est pas la préoccupation prioritaire des Français. La vraie inquiétude, c’est la situation économique, l’emploi, le pouvoir d’achat ».
Heureusement, pour changer de sujet, tourner la page, il reste notre Pape, Benoit XVI, dont les énormités sont seules capables de ramener au niveau de petits clapotits négligeables ces débats.
Ainsi, lors de son voyage en Grande-Bretagne, ce dernier s’est lancé dans un parrallèle des plus hasardeux entre nazisme et athéïsme : « De notre vivant, nous pouvons nous souvenir de la manière dont la Grande-Bretagne et ses dirigeants se sont dressés contre la tyrannie nazie qui voulait éradiquer Dieu de la société et nier toute humanité à certains, en particulier les juifs, qui étaient jugés indignes de vivre. Tandis que nous méditons sur les leçons de l’athéisme extrême du XXe siècle, n’oublions jamais comment l’exclusion de Dieu, de la religion, et de la vertu de la vie publique conduit finalement à une vision déformée de l’homme et de la société, et donc à une vision réductrice de l’individu et de son destin ».
De la part d’un ancien des jeunesse Hitlerienne qui est tout sauf ce que l’on peut qualifier de catholique progressiste, il s’agit sans doute de ce que l’on peut qualifier d’uine parole d’expert.