C’est cette semaine, que j’ai réalisé que le DAL, l’inénarrable Augustin Legrand et tous ceux qui se mobilisent contre sur les problèmes des mals logé ont encore bien du travail devant eux.
En effet, comment pourrait-il en être autrement quand un Ministre et pas un des moindres, celui chargé de l’Industrie, Christian Estrosi en est réduit à déclarer : « Je vis aujourd’hui dans l’un des appartements les plus modestes appartenant à la République, dans une soupente, avec une part de ma famille ».
Autre sujet d’actualité, la réforme des retraites et les contre propositions de la dame aux 35 heures, j’ai nommé Martine Aubry.
Ainsi, Eric Woerth, le Ministre du travail ayant déclaré que ces propositions étaient une « bombe fiscale », la Dame du Nord lui répondait aimablement que « Question bombe fiscale, ce sont de très bons artificiers! » avant d’envoyer son porte parole Benoit Hamon en remettre une louche en déclarant que « C’est devenu une méthode de gouvernement que de prendre les gens pour des imbéciles ».
Pour sa part, Xavier Bertrand estimait avec humour à propos du système de retraite à la carte proposé par le PS que « Quand vous allez au restaurant; la carte coûte beaucoup plus cher que le menu ».
Autre sujet qui a fait l’actualité, la libération de Clotilde Reiss qui a autorisé à Daniel Cohn-Bendit une de ses sorties que je trouve toujours assez savoureuses. Cette fois, c’était à propos des critiques des socialistes sur les conditions de retour en France de Clotilde Reiss : « Jouer aux vierges comme ça c’est quand même ridicule ».
De son côté, Jean-Marie Le Pen, le toujours, pour quelques mois encore Président du Front National en profitait pour une nouvelle sortie beaucoup moins savoureuse et beaucoup plus provocante.
Dans son blog vidéo hebdomadaire, il ironisait sur « l’espèce d’enfer » que Clotilde Reiss « aurait subi alors qu’elle a été un mois et demi en prison (…), mais elle a surtout été le reste du temps à l’ambassade de France, ce qui n’est pas exactement l’enfer de Dante ». Il s’est également demandé « qui va payer ou qui a payé l’amende » de 280.000 dollars infligée à Clotilde Reiss par la justice iranienne: « est-ce que c’est la famille de Mme Reiss ? est-ce que ce sont les sponsors ? » ou « le gouvernement ? ». Dans ce dernier cas, « c’est le contribuable (…) et ça c’est insupportable ».
Après Jean-Marie Le Pen, un autre phénomène dont mon seul regret est qu’il soit membre de l’UMP, tant sa vision homophobe et simpliste du monde me semble aux antipodes de tout ce a quoi je peux croire, j’ai nommé le Député Christian Vanneste.
Ce triste personnage affirmait ainsi que « l’opposition outrancière entre pédophilie et homosexualité n’est pas fondée (…). L’atelier sémantique gay a inventé la prise de judo conceptuelle la plus efficace : la pédophilie est un crime. L’homosexualité une vertu. (…) Une société lucide sur son avenir devrait avant tout ne porter d’intérêt qu’à l’hétérosexualité tendant à la création de familles les plus stables possibles. Le reste appartient à la psychologie voire à la psychiatrie (pour la pédophilie) non à la politique, ni au droit ».
C’est avec soulagement que j’ai vu que ses propos ignobles ont été condamnés par le Porte Parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre qui a indiqué qu’il n’aimait « pas du tout ».
Encore un effort, encore un outrage et peut être, mon mouvement aura-t-il le courage de se passer des « services » de ce pauvre petit homme qui ne fait que salir la majorité présidentielle.
Partons à l’étranger maintenant pour d’autres exemples de tolérances que ne renieraient probablement pas le cher Christian Vanneste.
Ainsi, au Malawi, cette déclaration du juge Nyakwawa Usiwa Usiwa, après avoir condamné à 14 ans de prison et travaux forcés un couple homosexuel jugé coupable d’avoir organisé une cérémonie symbolique de mariage gay dans le pays : « La condamnation que je vous inflige est destinée à faire peur… Le Malawi n’est pas prêt à voir ses fils mariés à ses fils ».
Toujours à l’étranger, Peter Galbraith, ex-représentant adjoint de l’ONU en Afghanistan, avait ces propos sur le Président afghan : « Je ne sais pas comment présenter cela avec diplomatie, donc je ne vais pas le faire. Karzaï est cinglé ».
Enfin, avant de se quitter, le Président Bolivien Evo Morales, sur la fin du célibat des prêtres, écrivait dans une lettre remise personnellement au pape Benoït XVI : « Comme cela, il y aura moins d’enfants non reconnus par leurs pères ».