C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme…
Saint-Malo, ville rendue célèbre par l’épopée de ses corsaires tels que Surcouf, Duguay Trouin… ville dont les fortifications sont chaque année arpentées par des centaines de milliers de visiteurs, Saint-Malo s’apprête a renouer une nouvelle fois avec son prestigieux passé en accueillant une des plus belles répliques réplique historiques de navire du 18ème siècle.
En effet, le « Grand Turk », frégate corsaire de trois mâts parmi les plus grandes répliques historiques du monde, a rejoint il y a a peine 10 jours son nouveau port d’attache à Saint-Malo.
« C’est une belle prise pour un corsaire de Saint Malo », plaisantait son nouveau propriétaire, Bob Escoffier, 61 ans, le patron de la société d’armement maritime « Etoile Marine Croisière » qui l’a ramené du port anglais de Whitby via Ramsgate.
Le trois mâts, avec sa poupe décorée de volutes bleu et or, sa dunette, ses canons, ses grands mâts à haubans, est une reproduction fidèle d’une frégate anglaise du 18è siècle, le Blandford.
A l’époque, l’entrepont hébergeait 150 à 200 marins. Aujourd’hui, il suffit d’une douzaine d’hommes pour manœuvrer la copie de 47 mètres et de 650 tonnes, équipée de deux moteurs de 450 chevaux en complément de son imposante voilure.
Le « Grand Turk » est né en 1997 dans les chantiers de Marmara, en Turquie, à partir des plans d’un historien anglais. C’est d’ailleurs ce dernier qui l’a pilotée jusqu’au quai Duguay Trouin, à Saint-Malo.
C’est sur ce quai que le pavillon malouin a été hissé sur le mât de misaine.
Le navire sera désormais commandé par Jean Yvon Combot, 62 ans, qui a déjà commandé le navire école « le Belem », le trois mâts goélette, « La Boudeuse », et le dernier des grands terre-neuviers, « Le Marité ».
Le 7 mai, le « Grand Turk » sera officiellement rebaptisé « Etoile du Roy » au cours d’une cérémonie à Saint-Malo.
Ce bâtiment qui peut accueillir 350 personnes à quai et 120 en mer sera utilisé pour les grands événements comme le départ de la prochaine Route du Rhum, des soirées à quai, des mariages haut-de-gamme ou des tournages. Son grand pont a déjà servi de décor à plusieurs films, comme « Monsieur N », la fresque historique d’Antoine de Caunes sur l’exil de Napoléon.
je cherche un corsaire qui aurait été second de surcouf du nom de jean tranchant. est ce que quelqu’ un peut me renseigner?
Il semblerait qu’en fait Jean Tranchant, corsaire avait pour prénom Vincent Tranchant dont je descends. La tradition familiale est que ce soit l’auteur e l’ex-voto qui est -à Plaine Haute maintenant. Il l’aurait porte à pieds à son retour des pontons anglais où il avait été prisonnier 4 ans.
Je peux vous préciser que le dit Vincent Tranchant était commandant en second du Requin, lorsqu’il a été pris par la Flotte anglaise, semble-t-il au large de Brest. C’est ce même Tranchant qui après près de 4 ans sur le pontons anglais est l’auteur de l’ex- votout qu’il a porté en remerciements à pieds de Saint-Malo à l’église de Saint Anne du Houlin quelques années après sa libération. Cet ex-voto est à ce jour encore entreposé dans l’église de Plaine Haute sise á quelques kilomètres et qui est porté à la Sainte Anne à l’église de Sainte Anne du Houlin.