C’est en tout cas la question que l’on peut se poser à la lecture de cet article du journal le Parisien du 8 avril dernier !
Plaisanterie mise à part, cette situation laisse pantois.
Comment les dirigeants de ce parti et notamment sa 1ère secrétaire, Madame Aubry peuvent-ils tenir les propos qui sont les leurs alors qu’ils ne nettoient pas devant leur propre porte.
Comment Madame Royal peut-elle faire la course à l’ultra gauche et parler de désordre juste lorsqu’elle voit les doutes qui agitent les salariés de son mouvement politique et qu’elle à elle-même été concerné par un dossier de licenciement abusif ?
Les cadres du PS vont-ils par soucis de cohérence et pour prouver que leurs postures ne sont en rien démagogiques demander à leurs salariés mécontents de les séquestrer ?
Cette triste affaire n’a au fond qu’une vertu, celle de montrer au grand jour l’écart entre le discours et les actes de ceux qui, faute de proposer des alternatives crédibles, essayent tant bien que mal d’endiguer la poussée de l’extrême gauche en « lui collant à la roue ».