La Légion étrangère, corps d’élite de l’armée française, compte onze régiments et un peu moins de 8.000 hommes de 146 nationalités qui partagent une même devise : « Legio Patria Nostra », la Légion est notre Patrie va connaître une petite révolution en renonçant aux identités d’emprunt systématiques.
C’était en effet une règle intangible : toute recrue de la Légion étrangère devait adopter une identité d’emprunt pour rejoindre les rangs de ce corps d’élite universellement connu.
A compter de cet été, ce qui était une obligation redeviendra une faculté.
« Nous allons cesser de rendre systématique et obligatoire l’identité déclarée » a déclaré le général Alain Bouquin, celui que la tradition désigne sous le nom de « Père Légion »..
Suite à un rapport de l’ancienne garde des Sceaux, Marylise Lebranchu, la Légion renoncera également à d’autres règles flirtant avec la légalité comme le blocage des comptes bancaires de ses déserteurs (250 à 300 par an, selon le général) ou les nationalités d’emprunt.
En effet, en signant leur contrat, les engagés français devenaient soudainement Suisses, Monégasques ou Allemands…
De fait, l’identité d’emprunt, une possibilité offerte par la loi pour offrir une deuxième chance à des recrues au passé compliqué, avait été érigée par facilité ou confort en obligation.
La systématisation de cette pratique a eu pour conséquence de priver les légionnaires français de nombreux droits (héritage, droit de vote, reconnaissance d’un mariage, d’un enfant, droit de visite, souscription d’un emprunt…).
Dans son rapport, Madame Lebranchu signale également que certains légionnaires, faute d’avoir obtenu un « certificat de bonne conduite » à l’issue de leur contrat, se voient refuser un titre de séjour et deviennent des « sans papiers ».
Ce lien entre le certificat et le titre de séjour relève de la loi dont la mise en œuvre n’est pas le fait de « la Légion étrangère, ni même de la Défense mais des préfectures », observe le Général Bouquin. Selon lui, le nombre d’ex-légionnaires concernés est modeste. « Sur les trois dernières années, 95% des certificats de bonne conduite ont été accordés et il n’y a eu que 70 refus ».
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Le certificat de bonne conduite était déjà utilisé pendant le service militaire jusqu’à sa suspension. Tous les appelés du contingent ne l’obtenaient pas forcément. Pourquoi un mauvais élément dans une société, une institution ou tous simplement dans une entreprise, doit bénéficier d’un tel certificat. Inversement pourquoi un bon élément ne bénéficierait-il pas d’un document qui stipule de ses bons et loyaux services.Si on ne dit pas à une personne qu’elle a mal servit et à une autre qu’elle a bien servit comment voulez-vous motiver ces dernières qui sont placées aux même niveau que des individu peu ou pas recommandable.En 1989, un appelé du contingent, dans le régiment ou je faisais moi aussi mon service militaire a été placé au arrêts de rigueurs en attendant que la gendarmerie le récupère pour être mis en examen pour viol aggravé sur l’un de ses camarade de chambre, alors qu’il était déjà aux arrêts. Personne n’a été offusqué qu’un tel individu n’ai pas son certificat de bonne conduite. Le chef des armées de l’époque s’appelait Monsieur François Mitterrand, madame Lebranchu doit bien se souvenir qu’elle a fait partie de l’un des nombreux gouvernements de ce président de la République. Déjà à cette époque elle était dans l’ombre de madame Cresson et de madame AubryL’armée, la société ou les entreprises doivent-elles donner un certificat de bonne conduite pour des individus qui ont commis des délits ou des crimes et part là même porté atteinte à l’image des organismes qu’ils servaient ? C’est peu probable.Donc, je me suis renseigné pour voir ce que dit la légion étrangère sur ce sujet. Et bien cette institution communique et s’explique. Une chose qui étonne, c’est qu’ils on conscience que des ajustements doivent être réalisés dans leurs rangs. Leurs général qui commande la légion le dit sur leur page internet : « Les cinq derniers qui se sont vu refusé ce certificat cumulent : trois condamnations au pénal, trois affaires de brimades ou sévices, un vol, quatre cas d’insubordination, deux blessures par coups de couteaux, trois dossiers de faux papiers et deux affaires de drogue, pour une moyenne individuelle dépassant les quatre vingt dix jours d’arrêts.. »Voilà des gens à qui l’on a offert une deuxième chance et que font ils ? Ils la bazardent à la poubelle et réclament une troisième chance. Aucun organisme sérieux accepterai cela. Alors pourquoi, cette institution le ferrai ?Madame La députée Marylise Lebranchu, se fiche royalement de la légion étrangère mais entre madame Aubry et madame Royal elle navigue encore une fois dans l’ombre. Le parti de madame Lebranchu a-t-il délivré un certificat de bonne conduite à monsieur George Frech, j’en doute, mais bon, dans l’ombre il arrive que certaines choses deviennent difficiles à percevoir.Non madame, la vie ce n’est pas l’école des fans ou tous doivent gagner.Cette institution a mieux réussi l’intégration d’étrangers que tous les gouvernements qui se sont succédés au pouvoir, qu’ils soient de droite ou de gauche. Si il y a de mauvais élément dans ses rangs comme dans toute société, et il y en aura toujours, temps pis pour ceux qui n’obtiennent pas ce certificat. Ils n’avaient qu’à réfléchir avant d’agir et de bruler la dernière chance qui leur a été offerte de refaire leur vie dignement.