Le dernier des Kennedy
Avec le décès à 77 ans d’une tumeur au cerveau du plus jeune des « frères » Kennedy hier, c’est une page de l’histoire moderne des états unis qui se tourne et le 20ème siècle qui se referme définitivement.
C’est la guerre froide, le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis qui glissent définitivement de l’actualité à l’histoire…
Sénateur du Massachusetts depuis plus de 47 ans, il est le dernier membre de la famille Kennedy à avoir eu une véritable implication politique après les assassinats de ses deux frères, John et Robert.
Il incarnait la figure du patriarche, non seulement de la famille, mais aussi du parti démocrate ou tous recherchaient son soutien dans les moments importants, comme le fit récemment Barack Obama lors des élections présidentielle.
Enfin, ce décès nous ramène à la beauté, à la tragédie au sens Grec du terme et à la poésie de l’histoire du clan Kennedy, famille immigrante et de religion minoritaire, partie de rien et arrivée au sommet de la 1ère puissance mondiale, endeuillée par les morts violentes de ses fils : Joseph Patrick, John, Robert.
Je m’associe pleinement à Bernard Kouchner qui a déclaré à ce sujet que, “avec sa disparition, les Américains et tous les démocrates du monde entier perdent une référence et un ami”.


