Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, il semble que la majorité de gauche conduite par le Président (PS) Michel Berson et son 1er Vice-président aux Finances (PS) Francis Chouat fasse su Sarkozisme sans le savoir…
Où alors, c’est que nous sommes face a ce qui pourrait s’apparenter à de la schizophrénie…
Rappel des faits.
Lors du Congrès du 22 juin dernier (http://www.jean-philippe-dugoin.fr/congres-de-versailles-un-president-en-mouvement-une-opposition-immobile/), le Président de la République a annoncé le lancement d’un grand emprunt national afin de financer des « priorités nationales » qui devront être définies dans les mois qui viennent.
Certes, cette annonce n’a rien de révolutionnaire. Pinay, Giscard ou Balladur avaient déjà eu l’idée avant.
Certes, cette annonce n’est pas d’une précision irréprochable quand aux modalités de l’emprunt ou aux projets qu’il servira à financer.
Mais, au-delà de ces reproches qui ne portent pas sur le principe de l’annonce qui a été faite, j’ai été surpris de la virulence des attaques des ténors du Parti Socialiste contre cette mesure.
Mais bon, on sait bien ce qu’est la politique. On sait qu’une opposition, pour exister, au national comme à Mennecy, a souvent besoin d’en rajouter, d’exagérer, de surjouer…
« Que nous propose le Président ? Emprunter plus, pour dépenser plus et demain, payer plus d’impôts pour rembourser » – Didier Migaud (PS), Président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale.
« Nicolas Sarkozy a été pris en flagrant délit de faiblesse. Un emprunt n’est pas une solution, c’est un expédient » – François Hollande (PS), Député – Maire de Tulle.
L’emprunt est « essentiellement un moyen pour financer le déficit actuel (…) Je n’ai pas les moyens et je pense que beaucoup de français ne l’ont pas non plus » – Martine Aubry, 1ère Secrétaire du PS.
Aussi, c’est avec beaucoup de surprise que j’ai pris connaissance du Républicain daté du 25 juin 2009, dans lequel il est indiqué que le Conseil Général de l’Essonne allait, à l’identique de ce que propose le Président de la République pour l’Etat, lancer un grand emprunt afin de financer ses projets.
Qu’en pensent les responsables du PS précités ?
Remplacez le nom de Sarkozy par celui de Berson ou de Chouat, vous aurez la réponse…
Plus grave encore, je déduis à l’entendre que Martine Aubry n’aura même pas les moyens de souscrire à cet emprunt départemental !!!
Comme quoi, là encore on constate bien que, tant au plan national qu’au niveau local, le Parti Socialiste est dramatiquement en manque d’arguments et n’ayant rien d’autre à proposer que ce qui est fait actuellement cherche par tous les moyens dilatoires possibles à entretenir des polémiques artificielles…