Amusant comme la majorité de gauche au Conseil Régional d’Ile-de-France est capable de se diviser, de se contredire, de s’opposer, tout en continuant à afficher une unité puremement de façade…
La dernière en date a eu lieu avant hier avec le vert Jean-Vincent Placé qui a ouvertement critiqué le fonctionnement du Syndicat des Transports d’Ile-de-France, le STIF, qui est Présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon…
Ainsi, Jean-Vincent Placé qui est par ailleurs Vice-Président du Conseil Régional d’Ile-de-France chargé des transports estime, dans un entretien au magazine Première Heure Ile-de-France, que le fonctionnement du STIF implique qu’il est « particulièrement difficile de trouver des synthèses ».
Vice-président du STIF depuis les élections régionales de mars dernier, il estime également que le syndicat présidé par Jean-Paul Huchon « doit s’ouvrir davantage aux élus de l’ensemble du territoire et vis-à-vis des usagers et des citoyens. (..) Il doit faire attention à ne pas être effectivement une structure trop éloignée de la population et des élus, ni trop technocratique »
Autrement dit, pour le n°2 de Jean-Paul Huchon sur les transports, le STIF serait une sorte de technostructure refermée sur elle même.
Nul doute que le Jean-Paul Huchon qui préside ce syndicat depuis de longues années déjà apréciera !
Dans cette même interview, toujours histoire de faire plaisir au Président socialiste dez la région, Jean-Viencent Placé le tacle à propos de la nomination d’André Santini à la tête du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris.
En effet, il juge que « c’est un bon signal » car André Santini « est un homme qui a beaucoup de savoir faire, un homme de consensus ».
Pour mémoire, Jean-Paul Huchon avait désapprouvé cette nomination !
Quand je pense aux bonnes âmes qui s’étonnaient il y a peu de ne pas voir Bernard Kouchner démissioner après avoir fait état de certaines divergences avec la politique du Gouvernement, je ne doute pas que ces mêmes commentateurs trouveront inadmissible que Monsieur Placé ne rende pas ses délégations à la région.