Jean-Paul Huchon ou la politique du Coucou
“Dans la fôret lointaine, on entend le coucou. Du haut de son grand chêne, il répond au hibou. Coucou. Coucou…”.
Cette chansonnette serait plutôt de nature à faire paser le coucou pour un animal sympathique, qu’il n’est pourtant pas véritablement.
En effet, le coucou, trop paresseux pour faire lui-même son propre nid se comporte comme un prédateur à l’encontre des autres oiseaux.
Il leur vole leur nid, en détruit les œufs et vient y pondre et y couver les siens.
Je dois avouer que le comportement social de cet animal me fait terriblement penser aux fonctionnements politiques de la majorité du Conseil Régional d’Ile-de-France, Présidé par Jean-Paul Huchon.
Qu’il s’agisse du grand Paris, de la politique en faveur des transports en commun, du plan de relance économique, de l’action en faveur des étudiants (https://jean-philippe-dugoin.fr/travaux-dans-les-universites-franciliennes/)…, de la politique de la ville, Monsieur Huchon à une facheuse tendance à ne rien faire ou alors à faire à minima, voir même à attendre que les autres (en général le Gouvernement) fassent à sa place, puis enfin, à grand renfort d’une communication régionale à l’abri des effets de la crise à revendiquer la patenité d’actions ou de projets qui ne lui doivent rien.
Dernier exemple en date, localo-localier, mais parlant.
La commune de Montereau-Fault-Yonne accueillait le 26 juillet dernier le dépat de la dernière étape du Tour de France.
Afin de participer au financement de cette opération, la commune a donc demandé à ses partenaires leurs aides.
Naturellement, le Conseil Général de Seine-et-Marne a répondu présent au travers d’une subvention et de nombreuses commune ont fait de même au travers de prêt de matériels. Qu’ils en soient tous remerciés.
Naturellement aussi serais-je tenté d’écrire, le Conseil Régional répondit que neni, il ne ferait rien.
Dont acte !
Quelle ne fut donc pas ma surprise dimanche 26 juillet d’apprendre par la bouche d’une responsable du protocole du Tour de France que Monsieur Huchon qui avait pourtant refusé toute aide à la ville pour l’organisation de cette manifestation était présent sur le village du Tour à se pousser du col devant les médias afin de montrer à tous qu’il aimait cet évènement populaire qu’il ne fait pourtant pas grand-chose pour rendre possible…
Voilà ce que j’appelle un bel exemple de la politique du coucou.

