Aujourd’hui, je suis intervenu au nom du groupe UDI sur la délibération examinée en séance plénière et ayant pour objet l’action régionale en faveur du logement et la mobilisation du foncier.
Voici le texte de mon intervention.
Madame la présidente, Monsieur le Vice-Président,
Notre groupe ne peut que se réjouir de la nouvelle impulsion que vous souhaitez donner à la politique foncière francilienne au travers des cinq points que vous nous demandez de voter dans cette délibération.
Cette politique, grâce à vous et aux nouvelles orientations des outils dont dispose la région, au premier rang desquels l’EPFIF, reposera sur une véritable volonté d’efficacité, de diversité et surtout d’équité entre les territoires.
Pour autant notre attention a été attirée par des élus locaux et notamment par des maires de petite couronne sur un paragraphe de l’exposé des motifs qui mériterait d’être précisé bien qu’il ne soit pas repris dans la délibération elle même. Je cite :
« Nous ne souhaitons pas que l’epfif achète des appartements déjà construits pour les faire rentrer dans le parc de social, mais qu’il concentre son action sur l’achat de terrain a bâtir ou de logements insalubres à rénover »
Cette référence fait pour nous écho aux polémiques et aux traumatismes qui ont pu naitre des excès de la politique foncière menée par l’ancienne majorité, notamment sur la commune de Paris.
Pour autant des Maires qui souhaitent s’engager dans une démarche vertueuse de création de logements sociaux, afin de répondre à leurs obligations légales et morales, ne peuvent aujourd’hui pas toujours le faire faute de foncier disponible sur leurs communes.
L’un des seuls moyens qui peut leur permettre d’avancer vers ces objectifs d’équité et de justice est parfois d’avoir recours à l’achat d’appartements existant afin d’y créer du logement social.
Nous souhaitons donc, et cela n’est que du bon sens, que nous ne nous auto limitions pas.
Gardons nous de nous interdire par avance d’intervenir dans de telles situations, même si ces interventions doivent se faire, au cas par cas, en tenant compte des réalités foncières communales et des souhaits des élus locaux, qui sont les plus au fait de la situation exacte de leurs territoires.