Drôle de semaine marquée par les diparitions de Georges Frêche et Paul le poulpe et la réapparition de Ben Laden…
Ce dernier justement fait preuve d’une belle intelligence digne des 1ers de classes de maternelles moyennes sections dans le message audio où il justifie la prise en otages de Français dans le Sahel et exige le retrait de la France d’Afghanistan : « Celui qui a commencé est le plus injuste »… Pour sa prochaine intervention, je lui conseille d’essayer de placer un vibrant : « c’est celui qui le dit qui l’est » ou à défaut « c’est pas moi c’est l’autre »…
Mais revenons en à nos chers disparus.
Paul d’abord, « Il semble qu’il soit mort en douceur de causes naturelles » d’après Stefan Porwoll, le Directeur de l’aquarium Allemand où est mort le poulpe devin.
cette disparition laisse les parieurs sportifs dans l’embarras, mais également les syndicats. Ainsi Jean-Claude Mailly de la FO, déclarait sur la suite du mouvement social sur les retraites : « Paul le poulpe est mort, donc c’est difficile de faire des prévisions ».
Quand à la disparition de Georges de septimanie, elle a donné lieu à toutes les hypocrisies de la part des quelques éléphants parti chasser les voix orphelines des militants de la très puissante fédération PS du Languedoc-Roussillon avec toute la classe de certaines habitués des bois parisiens… (http://www.jean-philippe-dugoin.fr/deces-de-georges-freche-reactions/)
Heureusement que pour parler d’autre chose, il nous reste le remaniement annoncé il y a déjà presque 6 mois.
C’ette annonce anticipée a eu le mérite de permettre toutes les inepties de la part de ceux qui espèrent rentrer au Gouvernement et de ceux qui voudraient de pas sortir…
Les sorties estivales des « pizzaiollos » sudistes et « ciottistes » de l’UMP en sont un bel exemple.
Mais cet automne, l’heure serait plutôt au flinguage intra-gouvernemental.
Quelques exemples au milieu de beaucoup d’autres.
Fadela Amara à propos des banlieues : « Certains conseillers à Matignon sont à l’ouest. La politique de la ville, c’est pas leur grille de lecture ».
Rama Yade : « Sarkozy n’est pas un Africain. Moi je pense que non seulement l’homme africain est entré dans l’histoire mais qu’il a même été le premier à y entrer. Parce que j’en connais la culture ».
Daniel Cohn-Bendit, sur les rumeurs annonçant Jean-Louis Borloo à Matignon : « C’est très bon pour nous, il va complètement se dégrader ».
Un que tout cela laisse froid, c’est Patrick Ollier, le compagnon de Michèle Alliot-Marie : « Je suis le seul à savoir que je ne serai jamais ministre (…) C’est le drame de l’amour ».
Pour changer de sujet, il reste l’inénarrable Jean-Luc Mélenchon qui, même quand il n’a rien à dire, trouve toujours une énormité à sortir pour amuser la galerie.
Dernière en date : « Ceux qui jettent des pierres, incendient, cassent des vitrines sont des sarkozystes militants ».
Honnêtement, je ne vois pas Benjamin Lancar en train de casser des vitrines…
Le tout nouvellement réélu Président des jeunes populaires est bien trop propre sur lui pour cela.
Sans compter que son agenda ne lui en laisserait pas le temps.
Entre la conception d’un « Lip dub » dégoulinant qui a marqué la contre histoire de la communication politique (http://www.jean-philippe-dugoin.fr/quel-interet/), et la révision de ses cours d’histoire de France depuis qu’il a réussi sur son blog a traiter dans un même billet de Guy Moquet et Pierre Laval, comme membre d’une classe politique « autrefois courageuse », le créditant d’avoir « redressé économiquement » la France en 1932.
A noter que contrairement au lip dub, il a au moins eu le bon goût de s’excuser cette fois-ci…
Pour finir, une question.
Qui a dit : « Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici » ?
Indice, c’est une femme…
Indice, une femme politique…
Indice, elle n’est pas d’extrème droite…
Indice, elle n’est pas la fille d’un leader d’extrème droite…
Indice, elle n’est pas Française…
Indice, elle est Allemande…
Réponse, c’est Angela Merkel qui a ainsi enterré le modèle d’une Allemagne multiculturelle.
Allez, à la semaine prochaine.
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