Semaine triste et violente si il en est que celle qui vient de se terminer.
Violence d’un séisme sans précédent à Haïti qui a tué des dizaines de milliers de personnes, en a blessé des centaines de milliers et risque dans les semaines qui viennent de causer encore bien des deuils.
Alors bien sur, la communauté internationale s’est mobilisée avec entre autres, Barack Obama qui déclarait au Haïtiens « On ne va pas vous laisser seuls, on ne vous oubliera pas (…) Vous avez connu l’esclavage et lutté contre des désastres naturels. Et malgré tout, vous n’avez pas perdu espoir. Aujourd’hui, sachez que l’aide arrive ».
J’espère surtout qu’une fois l’émotion suscité dans les pays riches par les images insoutenables d’un traumatisme qui vient de se produire, l’aide et la mobilisation continueront pour permettre la reconstruction d’un pays qui, sans aide, mettra des décennies à se relever…
Violence de cette attaque des joueurs du Togo, venus participer à la Coupe d’Afrique des Nations en Angola et qui n’y ont rencontrés que la mort.
« On se serait cru à la guerre. On est choqué. Quand on sort du bus, on se dit : pourquoi nous ? » disait quelques heures après le mitraillage de son bus Thomas Dossevi, l’un des joueurs de la sélection nationale de football du Togo.
Violence des images avec le retour du Kärcher, manié cette fois ci par Fadela Amara qui déclarait « Oui, il faut nettoyer au Kärcher, nettoyer cette violence qui tue nos enfants dans les cités », ne faisant d’ailleurs que répondre ainsi à d’autres formes de violences.
Violences des paroles, avec celles d’un Jean-Marie Le Pen qui jugeant le départ d’Eric Besson du PS lors de la campagne ptrésidentielle de 2007 se laissait aller à dire que « A la légion étrangère, c’est douze balles ».
Je ne suis pas sur que cela soit de nature à faire de la pub à la légion…
Franchement, Jean-Marie Le Pen comme sergent recruteur, on a trouvé mieux !
Allez, pour finir, un peu de gaité grâce à la dame du nord, « la Bourgmettre de Lille, Mme d’Aubry », comme l’appelle Patrick Rambaud qui se réjouit.
En effet, elle a « l’impression que les Français se rendent compte que nous frétillons à nouveau ».
Et bien, si Martine Aubry est convaincue que son parti est frétillant, nous pouvons dormir tranquille, c’est que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.