Le Conseil d’Etat va peut être annuler l’élection de Jean-Paul Huchon à la Présidence de la Région Ile-de-France et déclarer son inéligibilité suite à une plainte d’un responsable UMP, Paul Midy, concernant l’utilisation dans les documents de la campagne socialiste d’éléments provenant d’une campagne du STIF (Syndicat des Transports Ile-de-France), Présidé par le candidat Huchon.
En effet, selon le site du Figaro, le rapporteur public estime que M. Huchon a bénéficié d’avantages en nature d’une personne morale (le STIF) que cet avantage n’avait pas pu se faire sans qu’il en ait connaissance. En conséquence de quoi, le rapporteur public, Edouard Geffray, demandera vendredi en Assemblée Générale l’annulation de l’élection de Monsieur Huchon et son inéligibilité.
Aussi choquant que cela soit, si cet avis était suivi, il n’entraînerait pourtant pas automatiquement de nouvelles élections, seule la tête de liste étant concernée et non pas les autres élus de la liste incriminée pour avoir bénéficier d’avantages indus.
Pour autant, je trouverais assez curieux que la majorité en place, sur des faits aussi graves, aboutissant à la déchéance de leur tête de liste décide de se maintenir et ne retourne pas devant les électeurs.
Deson côté, la Ministre de l’Enseignement Supérieur, Valérie Pécresse, a pour sa part qualifié ce recours de « légitime ». « De l’argent du contribuable de la région a servi à financer des campagnes de la région pendant la campagne électorale, c’est un mélange des genres sinon illégal, au moins immoral ».