Curieuses sorties que celles faites ce week-end par un Jean-Paul Huchon que les divisions de son camp et la peur de perdre un mandat qu’il détient depuis 12 ans rendent de plus en plus fébrile.
En effet, plutôt que de défendre son bilan (il est vrai que ce n’est pas facile) ou d’essayer de se projeter dans l’avenir, le Président PS de la Région préfère faire dans l’anti-sarkozisme primaire et rabaisser le débat au niveau du caniveau.
Ainsi, sur le Forum de radio J ou il était invité, Jean-Paul Huchon a cru intéressant , alors qu’on lui demandait si il pensait de certains passages du précédent livre de Lionel Jospin dans lequel l’ancien Premier Ministre dénonçait « une collusion entre la nouvelle aristocratie de la finance et de l’argent et l’élite culturelle et les médias » définissaient sarkozysme de déclarer que « c’est dans une certaine mesure la définition du sarkozysme, mais il faut ajouter à la définition du sarkozysme, une pointe de vulgarité (…). La vulgarité, c’est une absence de culture et au fond des jugements à l’emporte-pièce. Si j’ai bien compris les goûts culturels de Nicolas Sarkozy, je pense que Carla Bruni lui a fait beaucoup de bien. Elle est un plus ouvert à des auteurs plus difficiles. Didier Barbelivien n’est peut-être pas une référence ».
Comme si cela ne suffisait pas, il a poursuivi en s’attaquant à Valérie Pécresse en dénonçant selon lui « une campagne caniveau ».
Je ne peux, devant la bassesse de ces attaques qui semblent tenir lieu de programme au Président PS de la région Ile-de-France, que rejoindre les termes du communiqué de presse de Rama Yade et Frédéric Valletoux, porte-parole de Valérie Pécresse, qui ont « déploré les propos injurieux que Jean-Paul Huchon » et l’ont accusé « d’esquiver le débat » et de perdre « son sang froid ».
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