Encore un humoriste qui passe à la trappe…
Cette fois ci, c’est au tour de Gérald Dahan d’être viré de la radio qui l’employait pour avoir piégé un Nicolas Dupont-Aignan qui disait en off le plus grand mal du Président de la République.
Une mise à pied d’autant plus triste que le même NDA que j’entendait ce soir à la télévision ne voyait pas de mal a avoir été ainsi piégé…
Enregistrement de Dupont-Aignan : Dahan interdit d’accès à Rire et Chansons
PARIS, 22 février 2012 (AFP) – L’imitateur Gérald Dahan, qui avait rendu public mardi un enregistrement piégeant Nicolas Dupont-Aignan que la radio « Rire et Chansons » avait refusé de diffuser, a été interdit d’accès au siège de la station mercredi matin, a-t-il annoncé à l’AFP.
« D’Ãêre viré, cela ne fait jamais plaisir, mais être interdit d’accès par un vigile; ne même pas pouvoir récupérer ses affaires ni même rencontrer la DRH ou la direction, c’est tout simplement scandaleux », a-t-il déclaré à l’AFP.
L’animateur a expliqué qu’un vigile lui avait montré une note de la direction stipulant que lui et ses auteurs devaient être interdits d’accès à la station.
Gérald Dahan, qui animait une rubrique sur Rire et Chansons, chaque matin à 8H30, avait rendu public un enregistrement dans lequel il se faisait passer pour Eric Cantona demandant au député souverainiste de soutenir ses idées.
« Je n’ai absolument pas confiance en Sarkozy qui est une catastrophe ambulante. C’est dramatique, dramatique, dramatique… Je ne serai jamais un rabatteur de Sarkozy. Je préfère mourir que ça », déclarait notamment dans cet enregistrement Nicolas Dupont-Aignan.
« Si Sarkozy est réélu, ça finira dans le sang après, ça finira dans la rue. Tu vois le pays supporter encore Sarkozy cinq ans ? », ajoutait-il, passant en revue les autres prétendants à la présidentielle : « François Hollande, c’est un mec bien au fond. Le pansement Hollande est bien mieux que le pansement Sarkozy ».
« Ce contenu n’était pas conforme aux attentes de la station. Après écoute, il nous est apparu que ce canular, outre qu’il n’était pas drôle, ne respectait pas la ligne éditoriale de la station, et ce quels que soient les personnages politiques visés », avait indique mardi la direction de la radio dans un communiqué.
« On m’a dit que j’avais carte blanche et je me rends compte que ce n’est pas le cas. On m’a censuré ce canular et le directeur des programmes m’a annoncé qu’il ne serait pas diffusé sous prétexte que je mettais en péril la République », avait répliqué l’imitateur.