Si Jordy était encore en tête des ventes de disques, il chanterait probablement aujourd’hui, « Dur dur d’être au PS »… C’est en tout cas la principale chose à retenir du Conseil Municipal extraordinaire de Mennecy qui s’est tenu ce soir et qui examinait la question des rythmes scolaires.
En effet, sur notre ville comme un peu partout en France (y compris dans les grandes villes gérées par des Maires PS que sont Strasbourg, Montpellier…) le corps enseignant et les parents d’élèves sont, tout comme les services municipaux, assez désemparés, non pas devant l’objectif poursuivi, mais devant les conditions imposées, sans concertation, par le Ministre Peillon…
C’est ainsi que les 9 Conseils d’écoles de la ville se sont prononcés à l’unanimité pour la non application de cette réforme difficilement applicable, couteuse et très discutable…
A l’unanimité, cela veut dire que TOUS les enseignants, représentants de la Mairie et représentants des parents d’élèves ont voté cette décision.
Parmi les représentants des parents d’élèves, trois font partis de l’opposition municipale socialiste : Messieurs Richomme et Guezo ainsi que Madame Branlé.
Ils ont donc voté tous les trois la non application en 2013 de l’usine à gaz peillonesque.
Et bien figurez vous, chers lecteurs, que ce soir, le même Monsieur Richomme, qui il y a quelques jours votait afin de plaire aux enseignants et aux parents d’élèves contre la réforme Peillon ,a refusé avec ses collistier de voter en faveur du repport de cette réforme.
Pour essayer de s’expliquer, il lu, légèrement bafouillant, une prose que l’on eut pu croire toute droite issue de la rue de Solférino ou du cabinet du Ministre, poussant le bouchon jusqu’à se plaindre d’un manque de concertation de la part de la Mairie dans la mise en place d’une réforme décidée par ses amis politiques sans aucune concertation !
Moralité lorsque l’on est aujourd’hui le collaborateur direct d’important élus socialistes, désireux de s’attirer les bonnes grâces de son parti et dans le même temps, pas décidé à expliquer en face aux enseignants et parents d’élèves qu’ils font fausse route et qu’ils n’y connaissent rien, on se retrouve à voter différemment deux fois en moins d’un mois, bref, à avoir sa main gauche… qui ne parle plus à sa main droite !