Cette nuit, les corbeaux, ou plutôt les loups étaient dans les rues de Mennecy.
Ce matin, comme de nombreux Menneçois, je me suis réveillé en découvrant le centre ville macullé de tags m’insultant : volets de la Mairie, vitrines de commerçants, façades de particuliers…
C’est à vomir…
Avoir connu 1789, plus de deux siècles d’évolution vers une démocratie prétenduement aboutie pour en arriver à ça : la démocratie qui devient la voyoucratie, quelques spadassins lachés la nuit comme des SA pour détruire, casser, salir…
Que dire de plus si ce n’est que lorsque l’on y réfléchit bien, tout cela est parfaitement normal et logique.
Depuis des mois, la campagne municipale se déroule de manière indigne.
Pas une journée sans une nouvelle boule puante.
Aucun projet de la part de ceux qui ambitionnent de conquérir Mennecy.
Juste l’accusation mensongère, la mise en cause et l’insulte permanente.
La profusion de courriers orduriers des vieux corbeaux menneçois qui ont survécu à l’épuration.
La publication sur son blog par le candidat de gauche de post anonyme d’un certain « Edmond le corbeaux »…
Qui pourrait s’étonner que de tels actes n’aboutissent pas à ce que des candidats, des proches de candidats ou des esprits faibles finissent par en arriver à de tels actes ?
Il reste encore 10 jours avant le 1er tour et sincèrement, je m’attends au pire.
Parce que je pense que la démocratie vaut mieux que cela, j’appelle chacun à se ressaisir, à essayer de retrouver un semblant de dignité et je ne doute pas que les Menneçois auront à cœur de sanctionner ceux qui salissent notre ville et notre République par de tels actes.
Enfin, je voulais surtout dire aux Menneçois qui ont été victimes sur leurs bien propres de ces tags, à quel point je suis désolé et peiné de ce qui leur arrive aujourd’hui.
La démocratie, ce n’est pas ça !!! Honte à ceux qui n’ont que ces agissements pour noircir par la calomnie leur concurrent. Il n’est pas interdit d’avoir des idées différentes mais il est primordial de respecter les HOMMES. Merci à ceux qui me soutiendront dans ma révolte.