Alors que les verts dirigent la région Ile-de-France en bonne entente avec le Parti Socialiste depuis 1998, le durcissement de la campagne de Madame Duflot à l’égard du Président sortant, Jean-Paul Huchon me laisse quelque peu dubitatif.
Dernière sortie en date de la candidate verte sur ce thème, celle du 9 février dernier ou elle estimait que dans cette région « Maintenant, il ne s’agit pas, par principe, de reconduire les alliances antérieures. Après deux mandats de Jean-Paul Huchon, nous souhaitons pouvoir aller plus vite. Le statu quo n’est plus possible ».
« Il faut aujourd’hui un cap politique cohérent, qui réponde à la globalité de la crise. Je crois que c’est que ce que permettrait une présidence écologiste », affirme-t-elle.
Autant dire que Madame Duflot, avec de telles affirmations pourrait figurer sur les listes de Valérie Pécresse, puisqu’elle estime, elle aussi, qu’il n’est plus possible de continuer comme cela, avec un executif inerte et sans cap politique cohérent en Ile-de-France !
La question que je me pose : Cécile Duflot cherche-t-elle simplement, par jeu politique, à positionner son parti comme étranger au désastreux bilan de Jean-Paul Huchon, ou est-elle sincère ?
Réponse au soir du 1er tour.
Soit, la cohérence politique et le respect de ses convictions d’aujourd’hui la conduiront à ne pas fusionner sa liste avec celle du parti socialiste et à maintenir sa candidature, y compris si cela crée une triangulaire (rappelons que ce choix revient à la seule tête de liste et que, quoi qu’elle fasse, Madame Duflot sera donc la seule décisionnaire), soit toute honte avalée, elle fusionnera avec Jean-Paul Huchon.