Décharge à Vert-le-Grand : Quelle position du SIREDOM ?

Le journal « Le Parisien » du lundi 12 avril dernier (voir ci-dessous) s’est fait l’écho d’un projet d’extension de la décharge de Vert-le-Grand qui inquiète, et c’est normal, bien des riverains, qu’ils habitent cette commune ou celles avoisinantes…

Ce projet est porté par la SEMARDEL, une société d’économie mixte (SEM) et répondant donc, ce qui est normal, à des logiques économiques et qui gère et exploite le site de Vert-le-Grand.

Par contre, la SEMARDEL est chargée de ces missions par le SIREDOM, un syndicat regroupant de très nombreuses communes de l’Essonne pour assurer le traitement des Ordures Ménagères (OM), syndicat répondant lui à des logiques politiques.

Ce syndicat est Présidé par Franck Marlin, Député – Maire d’Etampes et compte dans ses Vices-Présidents, le Maire de Vert-le-Grand.

A ce jour, je ne sais sincèrement pas si ce projet, tel qu’il a été évoqué par la presse est un bon ou un mauvais projet, si il est susceptible ou non d’apporter une vraie plus value en terme de créations d’emplois et si les nuisances qu’il risque de générer peuvent être limités et donc être acceptables pour les habitants.

Je constate simplement qu’il inquiète et c’est normal.

L’article du Parisien fait d’ailleurs fort justement un parallèle avec la polémique sur l’éventuelle installation à Saint-Escobille (petit village de la 3ème circonscription de l’Essonne, situé à quelques kilomètres d’Etampes) d’une décharge d’enfouissement de déchets ultimes.

Dans le cadre du projet de Saint-Escobille, Franck Marlin, en tant que Député – Maire d’Etampes, a su se faire remarquer en dénonçant un projet qu’il jugeait, fort justement, insupportable pour les habitants.

Je souhaiterais aujourd’hui, ce qui n’a pas été évoqué dans l’article qui ne s’intéresse qu’au seul prestataire qu’est la SEMARDEL, connaître la position des décideurs politiques en capacité de freiner ou d’appuyer la SEMARDEL dans son projet, c’est à dire l’éxécutif du SIREDOM et notamment son Président Franck Marlin et son Vice-Président Jean-Claude Quintard.

Le Parisien du 12 avril 2010 (cliquez pour agrandir)

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