Un mandat présidentiel, c’est cinq années de travail, de réformes et de mobilisations pour essayer de rendre aux français un pays plus fort au terme du mandat qu’à son commencement.
L’action d’un Président de la République est jugée au terme de son mandat par les citoyens qui lui renouvellent ou non leurs confiances, c’est le principe même de la démocratie.
C’est pour que Nicolas Sarkozy lance les réformes en cours que, comme la plupart des membres de l’UMP et la majorité des français, je lui ai apporté mon soutien et mon vote.
Aujourd’hui, à l’approche de la mi mandat, les réformes sont lancées, en cours de chantier et non encore achevées. Il est logique, et cela a toujours été le cas, que le gouvernement et le chef de l’Etat soient pris dans des turbulences, renforcées encore par la crise économique mondiale sans précédent qui secoue notre pays.
C’est dans les moments difficiles que l’on à besoin de ses amis et qu’on les compte. C’est dans les périodes agités que l’on mesure ses soutiens et non pas dans les périodes de temps calme ou tout est facile.
C’est pourquoi, je suis surpris et choqué des attaques qui été portées contre Nicolas Sarkozy au sein de notre propre famille politique, sur ses choix ou sur ses méthodes par un Député du sud de notre département.
Je veux rappeler à tous au sein de l’UMP, et particulièrement à ceux, militants ou parlementaires, qui cherchent à se désolidariser du Président de la République que nos victoires sont bien souvent dues à Nicolas Sarkozy. Nos électeurs ne nous auraient pas apportés leurs confiances si nous nous étions présentés devant eux en leur promettant de rompre avec le chef de l’Etat, de refuser les réformes qu’il a voulu, qu’il s’agisse de la modification de la Constitution, du RSA, de l’OTAN, ou encore de la défense des droits des artistes sur la toile (loi HADOPI).
Etre dans une majorité, cela suppose loyauté, solidarité et fidélité, même si, et c’est normal, on n’est jamais d’accord à 100 %.
Etre dans une majorité, cela veut dire rester fidèle dans les moments difficiles et ne pas aboyer avec l’opposition.
C’est ce que, avec mes amis de la majorité présidentielle du Sud Essonne je m’efforce de faire et c’est ce à quoi j’invite toutes celles et ceux qui se revendiquent de Nicolas Sarkozy.