Conséquences des transports d’éoliennes à Mennecy
Transport d'éoliennes
Avec le printemps reviennent les rhumes des foins et… les convois de transports d’éoliennes. Vous vous souvenez probablement des passages des pales d’éoliennes pendant le printemps 2008. Plusieurs dizaines de convois exceptionnels qui transportaient des pales d’éoliennes de 50 mètres de long.
Fabriquées en Allemagne pour être installées dans la Beauce, ces pales traversaient la France de la Moselle jusqu’au Loiret en passant par Mennecy sur le RD191.
La difficulté pour des attelages aussi longs de négocier nos trois ronds-points ont laissé des traces. Les bordures des rond-point ont été démolies, le terre-plein du rond-point de la piscine a été dévasté par le passage “tout droit” de ces convois.
D’autres convois ont succédé depuis aux pales d’éoliennes. Pour l’essentiel, il s’agit de poutres en béton, avec des longueurs allant jusqu’à 35m.
Saisi à l’époque par la Mairie, le Conseil Général a admis qu’il fallait à la fois adapter les procédures d’autorisation de circulation de ces convois, en ne vérifiant plus seulement la masse et la hauteur des convois (c’est-à-dire s’assurer que les convois passaient bien sur ou sous les ponts), mais qu’il fallait également vérifier à l’avance leurs capacités à franchir les obstacles liés aux voiries tels que les ronds-points, les chicanes et les ralentisseurs.
Le Conseil Général a aussi admis que les dommages provoqués par ces convois devaient être réparés.
Travaux au rond-point de la piscine
C’est pourquoi des travaux vont être lancés par le Conseil Général sur les 3 ronds-points du RD191 à Mennecy. Il va s’agir de renforcer les bordures régulièrement abîmées par les convois, de créer en arrière de ces bordures, sur une largeur de moins d’un mètre, une plate forme lourde, avec une portance adaptée à ces camions et de déplacer quelques panneaux pour qu’un convoi exceptionnel qui “enjambe” un îlot ne soit pas entravé par un panneau de signalisation.
Sur le rond-point de la piscine, le passage en “tout droit” sera pérennisé par deux bandes de roulement stabilisées. Ces bandes seront fermées en temps normal par des balises. Ces balises seront démontées en tant que de besoin par les convois qui devront emprunter ce “tout doit” et elles seront remontées immédiatement par le conducteur du véhicule suiveur.
Normalement, le conseil général n’entretient que les chaussées des routes départementales, c’est à dire la surface entre les 2 fils d’eau. Le chantier qui va être entrepris va donc un peu au delà de ses compétences formelles, mais il faut saluer le pragmatisme qui prévaut ici.