Avec la fin de la période hivernale, depuis samedi dernier, les sacs à déchets verts peuvent de nouveau être retirés aux permanences assurées par la Mairie et les collectes assurées par la CCVE reprendront fin mars.
Attention, le lieu de retrait a changé. Jusqu’à maintenant, les sacs étaient disponibles en Mairie annexe. Désormais, pour des questions liées à la capacité de stockage qui était insuffisante dans ce bâtiment, ils sont à la disposition des menneçois lors des permanences assurées à l’entrée du parc de Villeroy (coté avenue Darblay), dans les locaux du centre technique municipal situé immédiatement à gauche.
Il est également possible d’y retirer les composteurs vendus par la Mairie et qui, dans le cadre des dispositifs mis en place par la CCVE, sont vendus à un tarif extrêmement attractif (environ 10 €) et qui permettent de limiter le nombre de sacs à déchets verts produits. Ce lieu à également comme avantage qu’il est possible d’y déposer en même temps ses déchets dangereux ménagers (DDM).
L’achat de composteurs revêt aujourd’hui un aspect important dans une logique de réduction des déchets à la source, mais demain, il aura en plus un intérêt financier évident si le Conseil Communautaire de la CCVE opte en juin pour le passage de la TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères) à la REOM (redevance) à compter du 1er janvier 2010.
En effet, dans le cadre de la TEOM (système actuel), l’ensemble des coûts liés aux OM (ordures ménagères) sont répartis sur les menneçois en fonction des valeurs locatives de leurs biens. Ce système est injuste et déresponsabilisant car il ne tient pas compte de l’usage réel que fait chacun des services liés aux OM.
Si la REOM (qui fait actuellement l’objet d’une campagne de recensement et de puçage des bacs) est adoptée par la CCVE, la somme des coûts liés aux OM sera alors répartie, pour partie de manière forfaitaire entre les menneçois (part fixe correspondant à un abonnement, un droit d’accès au service) et pour partie en fonction de la consommation réelle de chacun.
Ainsi, le calcul se faisant, non pas au poids des déchets, mais au nombre de levées des bacs (en tenant compte de leurs volumes), ceux qui sortiront moins souvent leurs bacs paieront moins que les autres. Il en va de même des sacs à déchets verts (dont les 40.000 € de coûts annuels sont intégralement répartis dans la TEOM facturée aux habitants. 40.000 € pour la seule valeur des sacs, mais 160.000 € pour l’ensemble du service en comptant la collecte et le traitement des déchets verts) qui deviendront probablement payant… d’où l’intérêt d’acquérir dès maintenant des composteurs.
Attention, il est fondamental de bien comprendre que le passage de la TEOM à la REOM, si il devait se faire, n’augmentera pas le coût du service, mais jouera seulement sur la répartition de ce coût entre les usagers, et ce, dans une logique liée au développement durable, de réduction des déchets à la source.
Cette décision de passage en REOM, qui a déjà été faite dans de nombreux autres secteurs, sera prise ou non en fonction des résultats de l’étude de recensement des bacs et des projections financières qui en découleront et qui seront produites par les services de la CCVE avec pour seuls objectifs une amélioration de notre démarche en faveur de l’environnement et une baisse des coûts (ou à tout le moins, le coût de traitement des OM augmentant régulièrement en fonction de l’évolution des normes applicables) une limitations des hausses à un niveau inférieur à ce qu’elles auraient étés autrement.