Je vous livre ici, telle quelle, une dépêche de l’AFP sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir dans les prochain jours.
En effet, le projet de loi sur le grand Paris qui était examiné à l’Assemblée Nationale a été adopté hier.
C’est la concrétisation d’un engagement personnel du Président de la République et un élément particulièrement important pour la campagne à venir des élections régionales en Ile-de-France.
En effet, Valérie Pécresse souhaite bien évidemment que la région devienne enfin un élément moteur et non plus bloquant, une véritable force de proposition pour ce projet essentiel qui vise à faire de notre région un pôle de compétitivité comparable à ses concurrents européens !
L’Assemblée nationale adopte le projet de loi sur le Grand Paris (AFP)
L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi sur le Grand Paris, qui prévoit un nouveau réseau de transport automatique en Ile-de-France, par 299 voix contre 216.
La gauche a voté contre ce texte, la droite pour, malgré de fortes critiques.
D’ailleurs l’UMP est loin d’avoir fait le plein des voix: deux députés UMP d’Ile-de-France -l’ancien ministre Henri Plagnol et Franck Marlin- ont voté contre, deux autres se sont abstenus. 34 députés du parti présidentiel n’ont pas pris part au vote.
Un autre élu francilien, l’ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), a également voté contre ce texte.
Défendu par le secrétaire d’Etat au Développement de la région-capitale Christian Blanc, il crée un métro automatique de 130 km de long autour de Paris avec « une quarantaine de gares ».
Le réseau est destiné essentiellement à relier de futurs pôles d’activité économique, devant contribuer à la création d’un million d’emplois en 15 ans dans la région Ile-de-France.
Il s’agit, pour l’UMP, de l' »acte I » du projet de Grand Paris décrit le 29 avril par Nicolas Sarkozy, qui avait fait plancher une dizaine d’équipes d’architectes pour dessiner ce que devrait être la « ville-monde ».
Les premiers tronçons de la nouvelle ligne de métro automatique circulant à 60 kilomètres/heure autour de Paris, de 130 km de long, devraient être mis en service à l’horizon 2017.
L’épine dorsale de la « double boucle », ou « grand huit », serait la ligne 14 du métro, entièrement automatique, dont le prolongement vers le Nord et vers le Sud permettrait de relier Orly et Roissy.
Le coût estimé est de 21 milliards d’euros, en excluant les frais de fonctionnement.
Peu modifié au cours de la discussion, le texte adopté par les députés mardi devrait être transmis au Sénat pour examen en février, juste avant les élections régionales.
Dans l’état actuel, une seule lecture est prévue par chambre (assemblée et sénat), le gouvernement ayant demandé l' »urgence » sur ce texte. Mais l’opposition comme la majorité ont souhaité la levée de l’urgence afin que les navettes puissent se poursuivre entre les chambres.
M. Blanc a affirmé mardi à quelques journalistes que si l’urgence est maintenue, ce qu’il souhaite « personnellement », a-t-il dit, les travaux du métro automatique pourraient commencer « fin 2013 ».