« Arrêtez d’emmerdez les Français ».
Le fameux cri du coeur de Georges Pompidou est aussi le titre d’un excellent ouvrage, un brin polémique comme il sait le faire, de Thierry Desjardins paru il y a 10 ans déjà et dont le titre n’a peut être pourtant jamais été autant d’actualité.
Deux exemples tout récent qui m’ont fait bondir.
L’assouplissement du permis à points souhaité par plusieurs dizaines de Parlementaires de la majorité (dont le Député de notre circonscription http://www.franckmarlin.com/site/content/view/216/1/index.html) dans le cadre d’un amendement à la loi LOPSI II et qui a fait l’objet d’un bel exercice de rétro pédalage de la part du Gouvernement qui essaie aujourd’hui, pour satisfaire au lobby sécurité routière, de continuer à appliquer sans aucun discernerment et avec toujours plus de dureté une réglementation qui abouti à un nombre jamais égalé de personnes conduisant sans permis, avec tous les risques que cela peut représenter…
Un assouplissement des conditions de récupération des points ne serait pourtant pas choquant, et permettrait à des milliers de personnes qui n’ont rien de grands délinquants de se remettre dans une légalité qu’ils ont été obligé de fuir pour conserver leur emploi.
Dans le même temps, comment ne pas juger fou et symboliquement surprenant que l’on veuille presque doubler (+ 81,81 %) le montant des amendes de stationnement en les passant de 11 € à 20 € dans le cadre de la loi de finances 2011 !
De ce point de vue là, je me réjouis de la prise de position cohérente avec celle précédemment évoquée de Franck Marlin qui fait partie des Parlementaires UMP à s’être manifesté contre cette disposition suicidaire électoralement à 5 mois de cantonales qui s’annoncent difficiles et à 18 mois des présidetielles (http://www.franckmarlin.com/site/content/view/218/1/index.html).
Alors certes, après les suppressions des déductions d’impôts pour les couples qui ont la joie de se marier ou la peine de divorcer, on n’est plus à cela près, mais enfin bon, cela commence à faire beaucoup quand même.
Comment en période de crise, en période d’angoisse peut-on demander aux Français des efforts sur des sujets lourds et capitaux lorsque dans le même temps, on donne le sentiment de vouloir les prendre pour des vaches à lait !
Ce qui me gène le plus dans tout cela, c’est qu’à force d’entretenir sur tous les fronts des foyers de mécontentements, on fini par créer un climat de refus global d’une politique, climat qui rend impossible ou à tout le moins difficile l’acceptation par un corps social maltraité et inquiet l’acceptation de réformes autrement plus fondamentales pour notre société telle que celle des retraites dont le principal défaut est à mon sens, non pas tant le contenu que la faiblesse du Gouvernement qui la porte !
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