La situation d’Altis est un sujet qui préoccupe depuis des mois tous les élus et responsables syndicaux du secteur de Corbeil-Essonnes.
Cela avait d’ailleurs été un des points importants de la récente campagne des élections municipales partielles de Corbeil-Essonnes.
En effet, Altis est non seulement une entreprise essentielle en terme d’emploi pour notre secteur, mais c’est également le principal pourvoyeur de ressource pour la CASE (Communauté d’Agglomération Seine Essonne) dont fait partie la ville de Corbeil.
Autant dire que si cette entreprise venait à disparaitre, ce serait non seulement une catastrophe sociale, mais aussi un séisme pour cette agglomération qui verrait ses ressources se tarir et devrait donc repenser ses politiques publiques au service des habitants… La double peine en quelque sorte !
Dans ce contexte, la dépèche de l’AFP tombée hier soir est particulièrement intéressante, aussi, je vous la livre telle quelle.
Un fonds financier américain pourrait reprendre Altis à Corbeil (CGT)
EVRY, 2 février 2010 (AFP) – Un projet industriel pour la société Altis (composants électroniques) implantée à Corbeil-Essonnes (Essonne) serait en cours de discussion avec un fonds financier américain, prêt à investir 350 millions d’euros, a affirmé mardi la CGT. »L’union départementale CGT de l’Essonne a rencontré ce fonds financier a deux reprises, en septembre et en décembre. Ce projet est intéressant car il s’agit d’un vrai projet industriel », a souligné, lors d’une conférence de presse, Marc Roumejon, secrétaire général de l’UD CGT de l’Essonne, sans dévoiler le nom du fonds.Ce fonds financier serait, selon la CGT, prêt à investir 350 millions d’euros, « à condition qu’il y ait un fonds public de même niveau », a encore précisé Marc Roumejon.La CGT souhaite demander au préfet de l’Essonne l’organisation d’une table ronde à ce sujet, avec la direction d’Altis, les futurs actionnaires, les élus du département et les élus des organisations syndicales.Contactée par l’AFP, la direction de l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. Le préfet a indiqué n’avoir pas assez d’éléments pour s’exprimer.Samedi, lors des voeux de la municipalité de Corbeil-Essonnes, le sénateur (UMP) de l’Essonne et ancien maire de cette commune, Serge Dassault, avait annoncé de son côté l’apport, via la holding Dassault, de 40 millions d’euros à Altis. »Un prêt garanti Oseo devrait apporter environ 30 millions d’euros. L’objectif, pour aller au bout de la restructuration industrielle et mettre au point la nouvelle offre produits, est 100 millions d’euros. Les discussions sont en cours concernant un ou plusieurs autres actionnaires, rien n’est fixé », a indiqué mardi à l’AFP Pascal Boistel, directeur du cabinet du maire (UMP) de Corbeil-Essonnes, sans évoquer de fonds américain.Selon la CGT, le plan de reprise du fonds financier américain ne prévoit aucun licenciement; le plan de Serge Dassault prévoit, en revanche, un plan social de 400 personnes, a confirmé à l’AFP Pascal Boistel.
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