Michael Jackson est mort dans la nuit, à l’age de 50 ans, alors qu’il devait démarrer dans quelques jours une série de concerts évènements, plusieurs années après avoir, de facto, mis un terme à ses activités artistiques.
C’est une immense star qui tire ainsi sa révérence, un génie de la musique dont la carrière démarrée à l’age de 11 ans a contribué à la reconnaissance sociale des afro américains et a révolutionné la pop musique et la conception que nous nous faisions de l’image (le clip de Thriller en 1983 était une révolution par rapport à ce qui se faisait à l’époque).
Je n’ai pas envie aujourd’hui de retenir les polémiques qui auront entourées sa courte vie et ses 39 années de carrière.
Je préfère me souvenir du musicien qui fait partie de ses rares personnes que l’on peut qualifier d’universelles, c’est-à-dire, que chacun d’entre nous connaît, et qui nous a accompagnée à un moment de notre vie. Qui n’a pas un souvenir associé à un de ses morceaux ?
Je préfère me souvenir de ses albums et de ses clips, de Thriller et de Bad qui ont accompagnés une partie de ma jeunesse et m’ont fait rêver a un moment de ma vie.
Je préfère me souvenir de quelqu’un qui a grandit trop vite, qui a vécu sa vie en accéléré, tout en refusant quelque part de devenir adulte.
Je préfère me souvenir de cette image qu’il me renvoie, celle de l’enfance perdue, celle du Neverland (nom qu’il avait donné à son ranch) de Peter Pan.
Plutôt que de regarder en boucle les émissions qui vont se bousculer pour lui rendre hommage ce week-end, je pense plutôt relire la superbe bande dessinée « Peter Pan » de Loisel, dont la poésie, la tristesse aussi, la nostalgie d’un temps perdu et oublié, le refus de grandir me conviendront mieux qu’une nécrologie comparative entre France 2 et TF1.
ça fait un choc quand on entend la nouvelle de sa disparition dès qu’on se lève, ça baisse le moral des gens dès le matin. Mais je trouve que la télé en a trop fait ce weekend, ils ont diffusé toute la journée des émissions consacrées à Michael Jackson, quand on changé de chaîne on entendait encore « Michael Jackson » et ce n’était pas que des jolies choses, ils parlaient beaucoup du succès de ces chansons mais aussi des histoires de pédophilie, de conspirations sur sa mort…