Marche tout droit ! Cette fameuse chanson du regretté Claude François pourrait bien devenir le nouvel hymne du PS version Aubry/Hamon.
C’est en tout cas ce que l’on est en droit de penser lorsque l’on entend la façon dont se font tancer ceux qui, comme Manuel Valls, osent remettre en question la ligne du parti, ou en tout cas, celle de son équipe dirigeante.
Ainsi, le Député Maire d’Evry, par ailleurs candidat aux primaires de son parti vient de commettre un sacrilège : remettre en cause le dogme des 35 heures, mesure phare portée par Martine Aubry lorsqu’elle était Ministre du Gouvernement Jospin.
Il n’en a pas fallu davantage pour qu’aussitôt, Benoit Hamon, porte parole du PS et bon chien de garde de sa 1ère Secrétaire le rabroue sèchement en l’invitant à « revenir dans le droit chemin ».
Belle saillie digne des grandes heures de la Pravda de la part d’un socialiste qui préfère donner des gages aux trotskistes en invitant Olivier Besancenot aux réunions de son courant !
Ce que je trouve fabuleux dans cette déclaration, c’est que dans un parti politique, qui est normalement un lieu d’échanges, de discussions et de confrontations des idées, certains sujets soient « tabou », que le débat ne soit autorisé que lorsqu’il plait à ceux qui le dirige…
A force de tendre la main aux trotskistes, la direction du PS serait-elle gagnée par leurs méthodes ?